Récemment, la presse camerounaise a prêté, à tort, à l’international Jean-Armel Kana-Biyik des propos tenus par son père, André, pas tendre à l’égard du nouveau sélectionneur Clarence Seedorf. Soucieux de ne pas se griller auprès du technicien néerlandais, le défenseur central de Kayserispor vient d’effectuer une mise au point.
“Seedorf, qui ne connaît pas le Cameroun, sera plus facilement
contrôlable, notamment par la Fecafoot et son président. Je suis
persuadé que Seedorf n’a pas fait tout seul la liste pour le match
face aux Comores (1-1).” En fin de semaine dernière, dans les
colonnes de Jeune Afrique, l’ancien international
camerounais, André Kana-Biyik, exprimait ses doutes à la suite de
la nomination de Clarence Seedorf comme sélectionneur des Lions
Indomptables. Ces propos ont évidemment été repris par la presse
locale, sauf que certains médias les ont attribués, à tort, à son
fils Jean-Armel Kana-Biyik !
Absent de la première liste du Néerlandais, le défenseur central de Kayserispor, qui est sorti de sa retraite internationale en début d’année, est bien conscient de la mauvaise publicité que ces déclarations peuvent lui faire auprès du nouveau sélectionneur. Aussi, l’ancien Rennais a-t-il tenu à effectuer une mise au point pour tenter de réparer les pots cassés.
Kana-Biyik va appeler Seedorf
“J’ai intenté une action en justice contre le site en question et le journaliste qui a écrit ce torchon et ces absurdités. Ça va se régler au tribunal. (…) J’essaie d’éteindre cet incendie comme je peux. Et j’espère que cette histoire sera rapidement réglée“, a expliqué le Lion Indomptable au site Football.fr. “Tout a commencé samedi matin, quand je reçois un appel de Samuel Eto’o qui me fait part de cette interview. J’étais un peu choqué parce que ça faisait un petit moment que je n’en avais pas accordé. Je la lis, je vois les propos qui sont tenus et je suis plus que choqué, je suis en colère parce que c’est très grave. Je ne sais pas si mon père a dit tout ce qui est écrit dans cette interview, mais le fait d’associer mon nom à ça, c’est encore plus grave.”
Kana-Biyik a ensuite assuré n’avoir aucun problème avec Seedorf : “Les gens ne le savent pas, mais j’ai parlé avec le coach quand il a donné sa liste. On a bien discuté, je lui ai dit que j’étais à son entière disposition, que j’allais bosser dur et tout faire pour rentrer dans sa prochaine liste. Je suis à 100% avec lui et derrière lui. C’était une discussion cordiale, donc pour quelle raison j’aurais été dire ce genre de choses après ? Pour lui, la porte n’est pas du tout fermée, elle reste ouverte. On a essayé de me nuire mais je compte discuter avec lui pour qu’il comprenne que je suis bien de son côté et qu’il n’y aucun souci du fait qu’il ne m’ait pas appelé.”
Le Camerounais estime payer ses propos tenus en 2014 lorsqu’il avait dénoncé des “magouilles” en sélection avant de claquer la porte. “Je pense qu’on essaie de me faire passer pour un joueur à problèmes. En 2014, j’avais des raisons de le faire, parce que j’ai senti que ce n’était pas bon, qu’on voulait me la faire à l’envers“, a conclu le joueur, qui garde comme objectif la participation à la CAN 2019 à la maison.