L’Algérie manque d’un rien une folle remontada

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L’Algérie manque d’un rien une folle remontada
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L’Algérie termine sa trêve par une défaite 4-3 face à la Suède. Ce mardi sur la pelouse du Strawberry Arena de Solna, les Fennecs ont été longtemps surclassés en étant menés 4-0 à l’heure de jeu. Mais, suite à un banger d’Ismaël Bennacer, les hommes de Vladimir Petkovic ont repris de l’allant grâce à leurs remplaçants. Au point d’échouer à un petit but de la remontada…

Pour ce match, seulement trois joueurs du onze de départ algérien étaient déjà titulaires jeudi contre le Rwanda (victoire 2-0) : Riyad Mahrez, Hicham Boudaoui et Ramy Bensebaïni. En attaque, Amine Gouiri et Saïd Benrahma complétaient le trident offensif en l’absence de Youcef Belaïli et Mohamed Amoura. Au milieu, Houssem Aouar était aligné avec Ismaël Bennacer, qui rejouait pour la première fois en sélection depuis septembre 2024. Enfin en défense, Rayan Aït-Nouri retrouvait le côté gauche, Mohamed Farsi le flanc droit, et Aïssa Mandi dans la charnière.

À la 9e minute de jeu, Aouar profitait d’un contre favorable au point de penalty pour exécuter une frappe s’envolant au-dessus de la transversale de Viktor Johansson. Mais ce n’était qu’illusion. Car la maîtrise technique, physique, et même tactique était du côté suédois.

Déjà trois minutes plus tard, Jordan Larsson, complètement démarqué au premier poteau envoyait un premier avertissement. À la suite d’une passe en retrait provenant de gauche, l’attaquant du FC Copenhague manquait de peu d’ouvrir le score sur une reprise au-dessus (12e).

L'Algérie humiliée pendant une heure

Ken Sema ne manquait pas le cadre, lui, et reprenait victorieusement un ballon en retrait depuis la droite pour ouvrir le score (1-0, 14e). Avec une facilité déconcertante, les Suédois se défaisaient du pressing algérien tout en ressortant proprement le cuir.

La défense des Fennecs était, elle, extrêmement en difficulté sur chaque occasion scandinave, ou presque. Et ce n’est pas la reprise de la tête non-cadrée de Mandi à la 18e qui chassait les inquiétudes.

Les Blågult faisaient le break à la trente-neuvième minute : à la conclusion d’une belle séquence collective, Sema mystifiait ses deux adversaires directs à droite puis tirait entre les jambes d’Anthony Mandrea, de retour dans les cages à la place d’Oussama Benbot (2-0).

Toujours aussi timide offensivement et fébrile défensivement, l’Algérie concédait un penalty au retour de la pause suite à une faute de Bensebaïni dans la surface. Sema le transformait et s’offrait ainsi le triplé (3-0, 50e). Complètement dépassés aux exceptions d’Aït-Nouri, Boudaoui voire Mahrez, les Fennecs encaissaient ensuite un coup franc direct signé Anton Salétros à la 56e (4-0).

L'Algérie manque la remontada d'un cheveu

Touchés dans leur orgueil, les champions d’Afrique 2019 rehaussaient le niveau. Et il ne fallait pas longtemps pour que leurs efforts soient récompensés. Auteur jusque-là d’un match à oublier, Bennacer sonnait la charge avec une lourde frappe qui faisait mouche à la 64e (4-1).

Passeur décisif sur le premier but des Verts, Yassine Benzia, entré à l’heure de jeu, se muait en buteur à la 71e, en reprenant le ballon dans les buts vides suite à un excellent travail de la part de Nabil Bentaleb, entré lui aussi un peu plus tôt (4-2).

Ce dernier imitait Benzia en se fendant d’un but après son assist à la 87e en transformant un penalty (4-3). L’Algérie poussait dans les ultimes minutes. Cependant, elle manquait la remontada d’un cheveu, à l'image de cette tête de Bounedjah, qui manquait la balle d'égalisation. Les Fennecs terminent sur une mauvaise note donc, avec des points positifs mais surtout beaucoup de points négatifs à retenir.

Les compos de Suède-Algérie (amical juin 2025)

Compo Suède contre Algérie
Compo Algérie contre Suède
L’Algérie manque d’un rien une folle remontada

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.

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