Les places se font chères en équipe d'Algérie… et Farid El Melali (27 ans) en a bien conscience. Mais le remuant ailier, révélation d’Angers cette saison en Ligue 1, a profité d’une interview avec son club pour exprimer son désir d’endosser à nouveau la tunique verte.
Deux matchs et puis plus rien…
En mars 2018, celui qui est alors l'espoir du Paradou AC est convoqué par Rabah Madjer pour deux matchs amicaux contre l'Iran (défaite 2-1) et la Tanzanie (victoire 4-1). Entré en jeu à chaque fois, il disputera 25 minutes au total. Transféré à Angers à l'issue de la saison, il ne sera jamais appelé sous l'ère Belmadi, qui remplace Madjer la même année. Depuis le début de son mandat, Vladimir Petkovic ne l'a, lui non plus, pas encore convoqué.
Une belle saison en Ligue 1
Entre temps, le joueur de poche (1m68) a acquis une belle expérience en France, avec 50 matchs de Ligue 2 et 75 matchs de Ligue 1 actuellement à son actif. Revenu au premier plan après des déboires extrasportifs en 2020 (il avait été accusé d'exhibitionnisme) et promu cette saison avec le club de l'Anjou, il a délivré quatre passes décisives et marqué un but dans un club qui joue le maintien. Aujourd'hui incontournable, il se positionne comme un prétendant à un potentiel retour.
“Avoir porté le maillot de l’équipe nationale algérienne est une immense fierté. Je travaille dur pour avoir l’opportunité d’y retourner” confessait le natif de Larbaâ dans une interview avec le SCO. “Représenter mon pays, c’est quelque chose d’unique et de très spécial. C’est mon rêve depuis que je suis tout petit” concluait-il.
Une concurrence corsée
Joueur technique et agile, l'ancien Paciste possède des qualités évidentes, mais à un poste ou la concurrence fait rage en sélection. Saïd Benrahma, Farès Chaïbi, Amine Gouiri sans oublier le capitaine Riyad Mahrez font figure de favoris. Mais s'il continue à soigner ses statistiques dans l'élite française, il pourrait donner quelques maux de tête au sélectionneur…
