Algérie-Belhadj: “Nous n’étions pas prêts”

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Avec ce nul face à la Tanzanie (1-1), lors de la 5e journée des éliminatoires de la CAN 2012, l'Algérie peut quasiment dire au revoir à la prochaine Coupe d'Afrique. Pour Nadir Belhadj, les conditions étaient pourtant réunies pour que les Fennecs fassent quelque chose. “Il y avait de bonnes conditions, un beau terrain et un climat favorable. Nous, les joueurs, nous voulions faire quelque chose, nous étions même agressifs à un certain moment. Mais, c’est vrai, sur le plan physique, nous n’étions pas prêts, nous venions tout juste de finir le mois de Ramadhan, c’est un peu la reprise pour tout le monde. Moi, personnellement, j’ai joué pratiquement un seul match officiel. Cela me rappelle le discours de Rabah Saâdane tenu lors du match aller face à cette même équipe de Tanzanie où on a vécu la même situation avec certains joueurs qui étaient dans une période de transition. Mais je dirais que si, samedi dernier, on était en forme physiquement, on aurait pu décrocher un résultat meilleur, a assuré le défenseur de la Khadra à Compétition. Je me connais, je n’ai pas peur de dire que je n’étais pas bon pour ce match face à la Tanzanie, à cause de la fatigue et le manque de compétition. Mais après, avec le championnat et la coupe qui vont être lancés, je retrouverai le rythme et la forme qu’il faut. Beaucoup aussi ont critiqué le choix du Qatar, mais je dirais qu’il n’y a pas que les Algériens là-bas, il y a beaucoup de bons joueurs qui arrivent, je ne les connais pas tous, mais ce sont aussi des jeunes, et le niveau est en train de s’améliorer. Donc, on fait dans le sens de garder et d’améliorer même nos capacités. Si je me compare avec Hameur Bouazza, ça se voit qu’il a des matchs et un bon rythme, il est venu avec un volume de jeu, contrairement à moi où je n’avais qu’un seul match. L’entraîneur sait très bien qu’on manquait de physique. Même si on s’entraîne régulièrement, cela ne remplacera jamais les matches.

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Rédaction

Issa Hayatou, Ahmad Ahmad, Patrice Motsepe… Lancée en 2010, la rédaction d’Afrik-Foot en a vu défiler des présidents de la CAF. Sa plume peut parfois être acerbe mais elle a toujours le même objectif : œuvrer au développement du football africain, sans rien cacher de ses réussites comme de ses faiblesses.