Algérie : ça chauffe au CS Constantine

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Déjà confronté à la défiance de son président, l'entraîneur du CS Constantine, Diego Garzitto doit désormais faire face à une grève de ses joueurs. Le technicien franco-italien est devant à une situation qu'il doit vite désamorcer, sous peine de se retrouver sur un siège éjectable.


Diego Garzitto est un entraîneur sous pression. Alors que ses relations avec la direction du CS Constantine ne sont actuellement pas au beau fixe, le technicien doit désormais composer avec la fronde de ses propres joueurs. Les Sanafirs ont poursuivi ce mardi leur 2e jour de grève pour contraindre le technicien à revenir sur ses choix.

Ils reprochent au Franco-italien d'avoir écarté certains joueurs, pour le dernier match à Chlef, car ils sont soupçonnés de comploter contre lui avec Mohamed Boulahbib. Boulahbib qui n'est autre que le dirigeant même qui avait prié Garzzito de ne pas prendre place sur le banc de touche lors du match contre la JSM Béjaïa, comptant pour la 12e journée du championnat d'Algérie.

Des joueurs soupçonnés d'agir contre l'entraîneur

Une situation que l'entraîneur n'a toujours pas digérée, même s'il a été depuis conforté dans ses fonctions par le Conseil d'administration du club. Raison qui l'a poussé à mettre certains joueurs en marge de son groupe, une décision au cœur de cette grève. Du coup, depuis lundi, les joueurs quittent le terrain d'entraînement au moment où Garzzito a fait son apparition pour diriger la séance.

Une solidarité affichée par tout le groupe qui pourrait pousser l'entraîneur à revoir ses plans, ou prendre la porte plus tôt que prévu. Car, il est bien connu dans le monde du football que lorsque qu'une crise s'installe au sein d'un club, c'est bien souvent l'entraîneur qui sert de fusible.

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Malick Bamba