C’est déjà fini pour Djahid Zefizef ! Elu président de la Fédération algérienne de football (FAF) il y a tout juste un an suite à la démission, déjà, de Charaf-Eddine Amara, le dirigeant a rendu son tablier ce dimanche.
Cette décision fait suite à l’échec de Zefizef à se faire élire au sein du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) jeudi lors de l’assemblée générale de l’instance à Abidjan. Le Libyen Abdulhakim Alshelmani l’avait en effet devancé dans la Zone Afrique du Nord (38 voix à 15). Et ce revers risque de plomber les chances de l’Algérie de remporter l’organisation de la CAN 2025 puisque c’est le Comex de la CAF qui sera chargé de désigner le pays-hôte.
«Je me suis porté candidat pour un poste au Comex de la CAF. C’était l’un de mes principaux objectifs. On n’a ménagé aucun effort pour l’atteindre. Hélas, ça n’a pas été suffisant pour gagner un poste au Comex. Ainsi, j’informe l’opinion publique que je suis démissionnaire de mon poste de président de la fédération algérienne de football», a annoncé Zefizef dans une vidéo postée par la FAF. «Je saisis l’occasion pour remercier les hautes autorités du pays pour le grand soutien qu’elles m’ont apporté depuis mon élection à la tête de la FAF. Je remercie également tout qui m’a fait confiance. Je souhaite bonne chance au football algérien. Vive l’Algérie et gloire à nos martyrs.»
L'homme à abattre
Derrière ces mots, il semble clairement que Zefizef, élu le 7 juillet 2022 et dont le mandat courait jusqu’en 2025, ait été poussé à la démission. Vendredi, l’Algérie Presse Service, agence de presse étatique, n’avait pas hésité à titrer sur «l’échec de trop» du dirigeant, pointant du doigt, ses «échecs à répétition» et lui reprochant de ne pas avoir «respecté son engagement d’offrir à l’Algérie une meilleure représentativité au sein de l’instance continentale, malgré tous les moyens mis à sa disposition par les pouvoirs publics». Dès lors, ses jours semblaient comptés…
