Ce mardi, Walid Sadi a été réélu président de la Fédération algérienne de football (FAF) à la quasi-unanimité. Il cumulera ce mandat avec ses activités de ministre.
Sans surprise, Walid Sadi a été reconduit à la tête de la Fédération algérienne de football (FAF). Seul candidat en lice, il a été réélu à une quasi-unanimité lors de l’Assemblée générale élective extraordinaire (AGEXe) qui s’est tenue ce mardi au Cercle National de l’Armée à Beni Messous (Alger). Sur 78 votants, 76 ont validé son maintien, un seul s’y est opposé et un bulletin a été annulé.
À 45 ans, l’homme fort du football algérien prolonge donc son bail pour le mandat olympique 2025-2029. Une confirmation qui s’inscrit dans la continuité de son projet fédéral, alors qu’il avait pris les rênes de la FAF en septembre 2023, suite à la démission de Djahid Zefizef.
Un cumul des responsabilités inédit
Cette réélection intervient dans un contexte particulier. Walid Sadi est également ministre de la Jeunesse et des Sports depuis sa nomination le 18 novembre 2024. Une double casquette qu’il est en mesure d’assumer, puisque les statuts de la fédération ne l’empêchent pas de cumuler ses deux fonctions.
Sa mainmise sur le football algérien et sa proximité avec les hautes sphères politiques font de lui un homme incontournable du sport en Algérie. En présence des représentants de la FIFA et de la CAF, cette élection valide une gestion qui, malgré certaines turbulences, conserve la confiance des instances nationales et internationales.
De lourds défis à venir
Si cette victoire électorale est écrasante, les défis qui attendent Walid Sadi sont nombreux. Sous son mandat, l’Algérie devra redorer son blason sur la scène internationale, après l’échec cuisant à la CAN 2023 et l’absence aux dernières Coupes du Monde. Il a donc l'envie de briller lors de la prochaine compétition continentale, au Maroc.
Son projet pour le football algérien devra également apporter des solutions à la formation des jeunes, à la professionnalisation des clubs et à l’amélioration des infrastructures sportives. La formation sera d'ailleurs son cheval de bataille.
“Ce mandat sera consacré à la formation. (…) Nous devons améliorer les clubs algériens pour qu'ils aient des centres de formation. Il est nécessaire que chaque club professionnel ait son propre centre de formation“, a ainsi lancé Sadi, qui va travailler de pari avec le nouveau Directeur technique national (DTN), Ali Moucer.
Avec une équipe composée de 13 membres titulaires et 5 suppléants, Sadi devra prouver que sa double fonction ne sera pas un frein à l’évolution du football algérien. L’heure est désormais aux actes.