Ismaël Bennacer est sur le point de faire ses débuts, ce dimanche, face à Angers. Découvrez les coulisses de son arrivée à l'Olympique de Marseille.
Un coup de fil, une opportunité et un mercato joué sur un coup de poker. Voilà comment l’Olympique de Marseille a réussi à attirer Ismaël Bennacer (27 ans) dans ses filets. Un transfert qui aurait pu ne jamais voir le jour sans un coup de sang en Serie A.
Une rupture soudaine avec Milan
Si l’OM a longtemps rêvé du milieu de terrain, c’est bien un scénario improbable qui a précipité son arrivée sur la Canebière. Dimanche dernier, lors du derby milanais (1-1), tout a basculé. Titularisé face à l’Inter, le milieu algérien a passé une première période compliquée, sous les cris de Sergio Conceiçao, son entraîneur, déchaîné sur son banc. Résultat : une sortie à la pause, sans explications. Une humiliation de trop.
Le lendemain, Bennacer prend une décision radicale : il veut partir. Une information qui n’échappe pas à Pablo Longoria, le président marseillais, qui perçoit immédiatement une faille exploitable :
« Il avait perdu un peu de respect, les choses commençaient à tourner pour lui à Milan. Il avait envie d’être traité différemment, et j’ai sauté sur l’occasion », raconte le directeur sportif phocéen Medhi Benatia dans les colonnes de L’Équipe.
Un pari assumé par l’OM
Déjà visé en août dernier par Longoria, Bennacer était une cible prioritaire en cas d’opportunité. Lorsque l’occasion s’est présentée, l’OM n’a pas hésité une seule seconde et a bouclé son prêt en quelques heures, avec une option d’achat de 12 millions d’euros plus bonus.
« Avec lui, on reste dans le côté caractère, tempérament, valeur sûre, apprécie Benatia. Il est capable de répondre tout de suite à la pression du Vélodrome. Il va nous apporter beaucoup, et avec tous les joueurs à notre disposition, on a un milieu de terrain de Ligue des champions. »
Un message clair : Ismaël Bennacer ne vient pas pour faire de la figuration. La concurrence sera féroce, mais à 27 ans, il a l’expérience et le talent pour s’imposer. Et pourquoi pas ramener l’OM en Ligue des champions