Cameroun : Joseph-Antoine Bell joue encore un vilain tour à Samuel Eto’o

Publié le par Prudence Ahanogbe

Alors qu’il aspire à « offrir le meilleur championnat qui existe en Afrique » (sic), ses ambitions pourraient coûter très cher à Samuel Eto’o, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).

Samedi dernier, le championnat d’Elite One (première division camerounaise) a repris ses droits pour le compte de la saison 2024-2025 après plus de sept mois d’arrêt. Présent pour le match d’ouverture entre le Stade Renard de Melong et l’Aigle Royal du Moungo (0-0), le président de la Fecafoot, Samuel Eto’o, a signifié en amont son intention d’organiser le meilleur championnat en Afrique. Et ce, malgré les polémiques concernant le versement des salaires des joueurs par leur club respectif.

Dans cette logique, la star avait, conformément aux usages, sollicité l’Office national des infrastructures et des équipements sportifs (Onies) pour la mise à disposition des stades utilisés pour le championnat. Bien mal lui en a pris à l’arrivée. Du moins, selon secrétaire général du Conseil Transitoire du Football Professionnel (CTFP), Faustin Blaise Mbida.

Des factures salées pour Eto’o

De passage sur RSI, le dirigeant a en effet accusé l’Onies, présidé par Joseph-Antoine Bell, plus ou moins en froid avec Eto’o, d’avoir surfacturé les coûts. « Le président a demandé à l’Onies les factures, mais je vous assure que ce qu’on a reçu comme chiffres fait peur », s’est estomaqué Mbida. Puis d’informer que lesdites factures seront révisées à la baisse, traduisant donc implicitement le refus d’Eto’o. 

« On a l’impression qu’on envoie les factures en fonction de la tête des gens (…) On va s’asseoir avec les clubs et on va trouver des solutions, car il y a des stades qui appartiennent à des municipalités. » Vers un nouveau bras de fer ?

Cameroun : Joseph-Antoine Bell joue encore un vilain tour à Samuel Eto’o

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.