De passage dans une tribune locale, la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) est revenue sur les incidents survenus lors de la dernière trêve des Lions Indomptables. L’occasion de faire une révélation incroyable sur le sélectionneur Marc Brys.
Le dernier rassemblement des Lions Indomptables a livré son lot de scandales. Entre la bataille sur le choix du stade de Cameroun-Namibie (1-0 le 7 septembre passé) l'ultimatum adressé par la Fecafoot aux joueurs et la menace d'envoyer la sélection U20, en passant par le “détournement” des joueurs par à Garoua puis à Kampala en Ouganda, les spectateurs en ont eu pour leur divertissement.
La trêve une fois terminée, la Fecafoot a livré son autopsie de la situation. Par la voix de son chef de communication Jean-Marie Nkoussa, l’instance a indexé le sélectionneur Marc Brys pour n’avoir rien fait pour apaiser les tensions. Et encore, c’est un euphémisme. Tant le technicien s’est rendu coupable à ses yeux d’innombrables manquements.
« Tout le monde est témoin de la difficile collaboration entre le sélectionneur et la Fecafoot, il faut respecter les textes, les problèmes d’hommes ne doivent pas être au-dessus du Cameroun. (…) Le sélectionneur a pris sur lui de faire comme il souhaite, pourtant c’est la fédération qui échange avec la CAF et les autorités ougandaises. Mais quand ça se passe mal, il remet tout sur le compte de la Fecafoot », a déclaré le dirigeant.
« Brys a confisqué les clés du vestiaire »
Ce dernier a d’ailleurs dédouané les joueurs qu’il estime avoir été pris en otage par l’ex-inspecteur de police. À titre de preuve, le sexagénaire aurait empêché la « Fédé » d’avoir accès aux vestiaires en… confisquant les clés en marge de la rencontre avec les Namibiens à Garoua, informe-t-il.
« À Garoua, Marc Brys a confisqué les clés du vestiaire pour que la Fecafoot ne puisse pas disposer le matériel, a révélé le subordonné du président Eto’o. Les joueurs n’ont pas fait un choix, ils sont quelque peu otages d’un sélectionneur qui a le dernier mot sur le onze entrant. Les joueurs ne peuvent pas décider de ne pas s’entraîner, mais ils étaient obligés de ne pas le faire car le sélectionneur avait opté pour le fait de se retrouver coincé dans les bouchons (Brys a de son côté accusé la Fecafoot, ndlr). »
Si cette information se confirme, ce nouvel écart constituerait sans doute une des raisons pour lesquelles la Fecafoot aurait récemment ambitionné de suspendre pour trois mois le Flamand, avant de se raviser.
