La CAN 2017 débute samedi au Gabon. A la veille du coup d’envoi, Afrik-Foot vous propose un tour d’horizon des ambitions affichées par les sélectionneurs, joueurs ou dirigeants des principales nations engagées. Qui annonce la couleur ? Qui préfère avancer masqué ? Réponses ci-dessous.
Les ambitieux
Hector Cuper, sélectionneur de l’Egypte : “Même si les supporters en doutent, je vais au Gabon pour le titre.”
Florent Ibenge, sélectionneur de la RDC : “On s’en va à la guerre. Nous promettons de travailler durement et de donner le meilleur de nous-mêmes pour donner les meilleurs résultats. On est averti que toutes les équipes veulent nous battre.”
André Ayew, vice-capitaine du Ghana : “Nous sommes parmi les deux favoris du tournoi. Je pense que chaque compétition devient de plus en plus difficile. On peut voir que toutes les sélections deviennent meilleures, donc nous devons garder la tête haute, être confiant, y aller et faire notre boulot.”
Georges Leekens, sélectionneur de l’Algérie : “Je suis un gagneur. Je veux que mes joueurs le soient aussi. On ira à la CAN avec l’ambition de tout faire pour réussir le meilleur résultat possible. Bien sûr, on aimerait remporter le trophée, mais je ne peux rien garantir. Le président Raouraoua a raison de dire aux joueurs qu’il faut gagner cette CAN.”
Celui qui préfère en rire
Aliou Cissé, sélectionneur du Sénégal : “Si on gagne, j’enlève mes rastas. Je vous le promets.”
La décla Petit Poucet
Claude Le Roy, sélectionneur du Togo : “Ceux qui veulent faire croire qu’on y va pour gagner un titre de champion, c’est un petit peu n’importe quoi. On y va en étant très lucide sur l’écart qui nous sépare aujourd’hui d’équipes comme la Côte d’Ivoire, le Maroc et la RDC.”
Ceux qui sont déjà tournés vers la CAN 2019 à la maison
Sidiki Tombi A Roko, président de la Fédération camerounaise : “Notre objectif, c’est d’arriver en demi-finale. Une fois dans le dernier carré, tout est possible et il peut arriver que nous gagnions. Mais atteindre le dernier carré, c’est la base d’une bonne refondation, d’une bonne préparation pour 2019.”
Celui qui prend ça très à cœur
Hervé Renard, sélectionneur du Maroc : “ J’ai fait de la qualification pour les quarts de finale une affaire personnelle, un objectif à atteindre. Après, on verra ce qu’il se passera si on se qualifie. Mais les quarts de finale sont l’objectif prioritaire et on ne peut pas avoir d’objectif moindre que celui-là.”
Ceux qui ont la pression
Anthony Mfa Mezui, gardien remplaçant du Gabon : “On sait qu’il y aura beaucoup de pression. Mais restons positifs. Oui l’objectif clairement est de faire mieux que le quart de finale. Mais on veut éviter d’en parler. Il faut faire le nécessaire match après match et y arriver. Tout doucement mais sûrement on va y arriver.”
Ceux qui ne se mouillent pas
Augustin Sidy Diallo, président de la Fédération ivoirienne : “Nous avons une équipe jeune et en reconstruction. Notre objectif sera de passer le premier tour.”
Henri Kasperczak, sélectionneur de la Tunisie : “Le premier objectif, c’est celui de la qualification pour les quarts de finale. Pour cela il est impératif de réussir de bonnes performances au premier tour, à même de conforter le moral de l'équipe et de la motiver pour le reste du parcours.”
Alain Giresse, sélectionneur du Mali : “Il faut partir avec l’idée de sortir d’abord du groupe. Puis dans les matchs à élimination, tout peut arriver. Préparons-nous pour cela. Il ne suffit pas de dire qu’on part à la CAN et qu’on va la gagner.”