En conférence de presse, le président de la CAF, Ahmad Ahmad, a mis la pression sur le Cameroun, pays-hôte de la CAN 2019, loin d’être prêt selon lui. De leur côté, les Camerounais ont réaffirmé leur volonté de se plier au nouveau cahier des charges à 24 qualifiés.
Pays-hôte de la CAN 2019, le Cameroun accuse des retards dans la réalisation des infrastructures. Et le passage de 16 à 24 qualifiés entériné le mois dernier par la CAF n’a rien arrangé. D’ailleurs, le président de l’instance panafricaine, Ahmad Ahmad, a profité d’une visite au Burkina Faso pour envoyer un message au pays des Lions Indomptables.
“Même à quatre équipes, le Cameroun n’est pas prêt“, a lancé le Malgache face à la presse. Autant dire que la visite d’inspection prévue à partir du 20 août s’annonce déterminante. “Nous avons décidé que désormais ce ne sont plus les membres du comité exécutif qui vont inspecter les pays retenus pour l’organisation de la CAN. Ce sont désormais des experts qui le feront et la CAF statue au regard des résultats. Pour ce qui concerne le Cameroun, nous allons envoyer les experts et on décidera à l’issue de leur mission d’inspection. (…) Le plan B, c'est une ouverture des procédures d'appels d'offres pour qu'il y ait d'autres (pays) qui participent (à l'organisation) “, a mis en garde le dirigeant.
Ayant accepté le nouveau cahier des charges plutôt que de contester ce passage soudain à 24, le Cameroun se retrouve sous pression. Mais dans la lignée du président de la Fédération camerounaise de football, Tombi A Roko, les autorités multiplient les messages rassurants. “La CAN 2019 se jouera bel et bien au Cameroun“, a affirmé le porte-parole du gouvernement Issa Tchiroma Bakary, vendredi. “Les nouvelles règles du jeu ne peuvent nullement gêner le Cameroun. C’est un nouveau challenge pour lequel nous remercions la Confédération Africaine de Football. Il n’y a pas de défis que nous ne puissions relever.” Avec 7 stades au lieu de 4 comme prévu initialement, le challenge est de taille.
