CAN 2019 : épinglé par la presse, Seedorf répond à Boumal

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Comme il fallait s’y attendre, le sélectionneur du Cameroun, Clarence Seedorf, doit faire face à de multiples critiques suite à l’élimination du tenant du titre en 8es de finale de la CAN 2019 contre le Nigeria (2-3). Jeudi, le journal Mutations s’est ainsi distingué en affichant en Une un «avis de recherche» afin de retrouver le technicien néerlandais qui est visiblement reparti directement en Europe après l’élimination sans faire de détour par la case Yaoundé. Embêtant alors que son rapport sur cet échec est attendu…

Dans le même temps, l'ancien milieu de terrain a pris la parole au micro de Canal2 International pour répondre aux propos du milieu de terrain Petrus Boumal, présélectionné mais absent de la liste finale, qui l’a accusé de choisir ses joueurs par copinage et sous l’influence de Samuel Eto’o, qui tirerait les ficelles.

«Juste une preuve d’immaturité»

«Je peux comprendre la déception de certains recalés. Ils auraient dû réfléchir par deux fois avant de poser certains actes. Ce n’est pas moi la victime à la fin. Mais c’est le groupe. Et pourtant, depuis le stage à Madrid, l’état d’esprit était magnifique. Jusqu’à Doha. Et malheureusement, on a un résultat décevant et les gens en profitent pour créer le doute et la discorde», regrette le technicien.

«C’est évident que depuis mon arrivée j’ai montré que je suis libre dans mes choix. Si c’est vrai qu’un joueur a fait des voice messages, c’est juste une preuve d’immaturité pour lui et son entourage», a ensuite taclé le Néerlandais. «A mon arrivée, c’est exactement le contraire que j’ai trouvé : des problèmes de brassard, des crises d’ego et autres. (…) On a dû tout remettre à zéro en montrant à chaque joueur qu’il était important, en utilisant presque tout l’effectif pendant les différents matches malgré l’enjeu». Tendu…

La Une de jeudi du quotidien Mutations

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L'interview de Seedorf

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Rédaction

Issa Hayatou, Ahmad Ahmad, Patrice Motsepe… Lancée en 2010, la rédaction d’Afrik-Foot en a vu défiler des présidents de la CAF. Sa plume peut parfois être acerbe mais elle a toujours le même objectif : œuvrer au développement du football africain, sans rien cacher de ses réussites comme de ses faiblesses.