Algérie et Burkina Faso se retrouvent ce mardi soir à Blida en barrage retour de la Coupe du monde 2014. Une rencontre attendue par les deux camps après le match aller, perdu par les Fennecs (3-2), qui avait fait couler beaucoup d'encre en raison d'une erreur d'arbitrage.
Vahid Halilhodzic (sélectionneur Algérie) : “Je n’ai pas encore pu digérer la défaite du match aller. Je suis déterminé et j’ai la rage de vaincre. Je n’ai jamais travaillé comme cette fois-ci. Ma revanche, je vais la prendre ce mardi. Je suis confiant pour ce match, mais je sais que ce type de rencontres peut se jouer sur des détails. Il faut penser à bien attaquer, mais sans prendre de risques derrière aussi (…) En cas de qualification, j’aurais une première pensée pour les supporters, qui ont tout le temps été aux côtés de l’équipe notamment dans les moment les plus pénibles.”
Sofiane Feghouli (Milieu de terrain Algérie) : “C’est vrai qu’il y a eu des hauts et des bas, mais l’histoire est en marche et j’espère qu’elle durera le plus longtemps possible avec une qualification en Coupe du monde. La Coupe du monde c’est le summum pour un footballeur. Quand on commence à jouer au foot tout jeune, le premier rêve qu’on caresse c’est de jouer la Coupe du monde et la Ligue des champions.”
Foued Kadir (milieu de terrain Algérie : “On sait que tout un peuple sera derrière nous. On veut la victoire, on s’est bien préparé et on sait que ce sera chaud. Mais on est footballeur pour jouer ce type de match.”
Paul Put (sélectionneur Burkina Faso) : “Notre objectif est de réaliser un bon résultat. Il n’y a qu’une seule éventualité de voir le Burkina Faso reculer, dans le cas où l’Algérie serait plus forte que nous. L’Algérie a une certaine expérience. Elle a déjà disputé la Coupe du monde à trois reprises, contrairement à nous qui en sommes seulement au rêve d’accéder pour la première fois au rendez-vous de l’élite. En tout cas, tout peut arriver lors des 90 minutes. Le football n’est pas une science exacte, nous allons défendre nos chances jusqu’au bout (…) En Algérie, ce sera comme à la guerre parce que nos adversaires vont nous mettre une très forte pression.”
Bakary Koné (défenseur Burkina Faso) : “Je suis motivé à plus de 500 %. Si on est vraiment concentrés et qu’on fait ce qu’il y a à faire, il n’y aura pas de raison que la chance ne soit pas de notre côté. On a notre destin entre nos mains.”
Steeve Yago (défenseur Burkina Faso) : “Les Algériens, on se connaît très bien car on se côtoie dans le championnat de France. On connaît leur jeu, ils sont techniques et puissants mais cela n’est qu’une appréhension, on ne se laissera pas abattre. On continuera à faire le maximum pour être les meilleurs sur le terrain.“