Pour son dernier match du groupe G de la Coupe du monde 2014, le Ghana affronte le Portugal. Les Ghanéens sont dans l'obligation de s'imposer pour encore rêver de qualification en 8es de finale, et dans le même temps espérer que l'Allemagne et les USA ne fassent pas un match nul.
Les Black stars ne sont plus maîtres de leur destin, mais ils ne sont pas finis pour autant. Auteur d'un match nul convaincant face à l'Allemagne (2-2) lors de son 2e match de la Coupe du monde 2014, le Ghana est toujours en course pour aller chercher la qualification pour les 8es de finale. Avec un seul point au compteur, les hommes de Kwesi Appiah doivent en revanche impérativement s'imposer ce jeudi face au Portugal de Cristiano Ronaldo, pratiquement éliminé.
Une mission qui ne s'annonce pas simple, mais à laquelle André Ayew veut encore croire. “L’espoir est encore là mais c’est pour ça que cette défaite contre les Etats-Unis (2-1 lors du premier match, ndlr) fait d’autant plus mal. On n’est pas là pour faire de la figuration, mais pour se qualifier“, a confié le milieu de terrain de l'Olympique de Marseille. Et pour cause : attendue lors de son entrée en lice face aux USA, l'équipe s'est totalement sabordée sur deux buts mettant en avant un manque de concentration criant. Pour ne rien arranger, Kevin Prince Boateng et Sulley Muntari ont été exclus du groupe à quelques heures du match fatidique.
Pas de “match de la honte” entre Allemagne et USA
Désormais, les Ghanéens n'ont plus leur destin en mains car même s'ils s'imposent devant les Portugais, ils pourraient être éliminés en cas de match nul entre Allemands et Américains, qui seraient tous les deux qualifiés. Un scénario redouté et qui s'est déjà produit lors de l'Euro 2004. A cette époque, l'Italie en avait fait les frais terminant 3e de son groupe après un match nul entre le Danemark et la Suède. Un match resté dans les mémoires et rebaptisés par certains comme le “match de la honte”.
Mais pour le sélectionneur américain, hors de question de prendre le risque de jouer la défense du point du match nul. “Nous avons ce ‘fighting spirit' et nous donnons tout à chaque match. A Recife, nous donnerons tout pour battre l'Allemagne. C'est notre but“, a déclaré Jurgen Klinsmann sur le site de la FIFA. Lui-même allemand et ancien sélectionneur de la Mannschaft, le technicien rejette en bloc tout arrangement avec l'équipe de son ancien adjoint, Joachim Löw. “Les deux équipes veulent terminer en tête du groupe et nous voulons être aux commandes pour aborder les huitièmes de finale (…) Nous avons déjà dit que nous voulions gagner ce match et c'est ce pour quoi nous jouerons pendant 90 minutes.” Place au jeu alors.
