Ce lundi à 21 heures, le Nigeria va faire son entrée en lice dans la Coupe des Confédérations face à Tahiti. Donnés favoris sur le papier, les Super Eagles devront se méfier d'une formation tahitienne valeureuse mais aussi faire abstraction du conflit qui les oppose à leur fédération au sujet de primes non-perçues.
Place au jeu ! Entamé il y a 10 jours de cela à Nairobi avec la 4e journée des éliminatoires de la Coupe du monde, le marathon du Nigeria se poursuit ce lundi à Belo Horizonte avec l'entrée en lice des Super Eagles en Coupe des Confédérations. Sacrés champions d'Afrique devant le Burkina Faso au mois de février, les hommes de Stephen Keshi vont représenter le continent africain dans la compétition.
Un groupe A relevé
Une tâche qui s'annonce difficile dans un groupe A composé de l'Espagne, championne du monde et d'Europe, de l'Uruguay, vainqueur de la Copa America, et de Tahiti, champion d'Océanie. Autant dire que sortir de cette poule ne sera pas chose aisée pour les coéquipiers de John Obi Mikel, qui comptent beaucoup sur leur premier match face aux Tahitiens, a priori l'adversaire le plus abordable, pour prendre trois précieux points dans l'optique de la qualification.
Sauf que, comme à l'accoutumée dans bon nombre de sélections africaines, la préparation aura été perturbée par des questions financières tournant toujours autour des primes des joueurs. Car si les hommes de Stephen Keshi sont finalement arrivés sur le sol brésilien, en deux groupes, leur plan de vols aura du être modifié après la grève des joueurs, qui ont refusé de prendre l'avion pour Sao Paulo après leur victoire acquise en Namibie.
Enyama : “Nous sommes responsables de nos actes“
Alors que l'équipe devait arriver dès jeudi, ce n'est finalement que samedi qu'elle a posé pied au Brésil, après avoir du passer par l'Afrique du Sud. Pas la préparation idéale, surtout que l'affaire ne semble visiblement pas encore réglée. “Rien n'est réglé, mais nous sommes allés de l'avant et tout va bien. Nous acceptons les critiques, nous sommes responsables de nos actes et nous restons groupés“, a confié le gardien et capitaine de l'équipe, Vincent Enyeama lors de sa conférence de presse.
Mais que les fans des Super Eagles se rassurent, le Nigeria ne compte pas faire de la figuration pour autant. “Pour l'instant, cette histoire est derrière nous. Nous sommes des professionnels. Nous ne voulons plus en parler et perdre de l'énergie pour ce sujet. Nous verrons après la compétition“, a-t-il assuré. Le ton est donné.
