La troisième fois a été la bonne ! Après ses échecs de 1997 et 2004 au pied de la dernière marche, l’USM Alger a décroché samedi la première qualification de son histoire en finale de Ligue des champions à l’issue d’une demi-finale retour maîtrisée face à Al Hilal (0-0). En s’imposant 2-1 au Soudan à l’aller, les coéquipiers de Mohamed Lamine Zemmamouche étaient conscients d’avoir fait le plus dur. Héros du match aller, où il avait tant été mis à contribution, le portier de l’USMA a cette fois passé une soirée tranquille tant les visiteurs n’ont jamais semblé en mesure d’inscrire les deux buts indispensables à leur qualification. L’international algérien a tout de même dû s’employer à la 86e pour détourner une frappe de Boya dangereuse mais bien trop tardive.
Dans une ambiance surchauffée par les chants soutenus de ses supporters qui avaient massivement investis les travées du stade Omar Hamadi, l’USMA a bien eu l’occasion de plier l'affaire plus tôt mais Mohamed Amine Aoudia s’est heurté à deux reprises au portier soudanais. D’abord sur une reprise repoussée sur coup-franc puis sur un échec en face-à-face consécutif à une erreur défensive (29e). Pour le reste, pas grand-chose à se mettre sous la dent : un jeu haché par un engagement de tous les instants, deux blocs bien en place et très peu d’occasions dignes de ce nom. Mais au bout, l’essentiel pour l’USMA : une qualification historique pour la finale où les Rouge et Noir retrouveront le TP Mazembe ou El Merreikh (2-1 à l’aller) qui se disputent dimanche le dernier billet pour la finale.