C'est l'officialisation d'une bonne nouvelle pour Samuel Eto'o. Le président de la Fecafoot a obtenu gain de cause face à la Confédération Africaine de Football (CAF).
Après plusieurs mois de bataille, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) vient de frapper un grand coup en faveur de Samuel Eto’o. L’instance arbitrale a non seulement annulé les sanctions initialement imposées par la CAF, mais elle a également ordonné la réintégration immédiate d’eu président de la fédération camerounaise de football dans la course aux élections du Comité Exécutif de la CAF programmées le 12 mars.
Un bras de fer entre Eto’o et la CAF
Tout a commencé en janvier 2025, lorsque la Sous-Commission d’Examen de la Commission de Gouvernance de la CAF, suivie du Comité Exécutif, décide d’exclure Samuel Eto’o de la liste des candidats aux élections pour le renouvellement du Comité Exécutif. Cette décision découle d’une condamnation antérieure pour “violations graves des principes d’éthique” liées à son association avec l’opérateur de paris sportifs 1xBet.
Une sanction qui, bien que levée par le Jury d’Appel de la CAF, devait l'empêcher de briguer un siège dans l’instance dirigeante du football africain. Face à cette exclusion qu’il considère comme arbitraire, Samuel Eto’o, appuyé par la FECAFOOT, a décidé de porter l’affaire devant le TAS le 5 février. L’objectif : faire annuler la décision de la CAF et rétablir son droit de candidature. Avec le travail de son avocat, il avait déjà été blanchi de son amende.
Une victoire totale pour Eto’o
Ce vendredi, le verdict du TAS est tombé en faveur de l’ancien attaquant du FC Barcelone. L’instance arbitrale annule l’exclusion d’Eto’o et ordonne à la CAF de le réintégrer immédiatement dans la liste des candidats. Une véritable victoire pour le dirigeant camerounais, qui voit ainsi ses ambitions politiques renaître à quelques jours des élections.
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— Fecafoot-Officiel (@FecafootOfficie) March 7, 2025
Mais la décision du TAS ne s’arrête pas là. En plus de la réhabilitation de Samuel Eto’o, la CAF est condamnée à prendre en charge l’intégralité des frais d’arbitrage et à verser 8 000 francs suisses (environ 8 385,92 euros) à l’ex-joueur et à la FECAFOOT pour couvrir une partie des frais d’avocat.
Cette décision change la donne à quelques jours des élections puisqu'Eto’o retrouve toutes ses chances d’intégrer le Comité Exécutif de la CAF. Reste désormais à voir comment l'instance va réagir à ce revers cinglant et quelles seront les conséquences sur les élections du 12 mars prochain.