WAC-EST, c'est l'affiche de la finale de la Ligue des Champions africaine. Un derby nord-africain aux allures de revanche entre deux équipes qui se connaissent bien pour s'être affrontées lors de la phase de poules.
La belle. La finale de la Ligue des Champions propose une opposition 100% Maghreb entre le Wydad de Casablanca et l'Espérance de Tunis. La troisième de la saison pour deux équipes qui se connaissent bien puisqu'elles se sont affrontées lors de la phase de poule.
Pour l'heure, aucun vainqueur n'est ressorti de ce combat des chefs: les deux équipes s'étaient neutralisées à l'aller (2-2), comme au retour (0-0). Mais, si les Tunisiens partent avec un léger avantage, c'est grâce à leur expérience à ce niveau (finaliste l'an dernier) qu'à leur classement dans le groupe (1er, trois points devant le WAC). Et, ce d'autant plus que les Sang et Or seront au grand complet. L'ailier droit Wajdi Bouazzi, remis de ses douleurs au dos, du latéral ghanéen Harrison Afful et du milieu défensif Mejdi Traoui sont de retour et, avec Oussama Darragi le métronome, le créateur Youssef Msakni ou le buteur Yannick Ndjeng, l’EST a de quoi voir venir.
Deux nuls en poules
Et Afful se sent prêt à relever le défi. “Le Wydad est une très bonne équipe. Ses joueurs sont très physiques, mentalement forts et jouent un bon football, comme nous le faisons, estime le Ghanéen de l'Espérance sur la BBC. Ce sera donc une grande finale et tout le monde voudra bien regarder ce match. Nous les avons rencontrés deux fois maintenant, donc nous nous connaissons. Grâce à notre détermination et notre union, nous pouvons soulever le titre suprême.”
Mais, en face, les Marocains ne s'en laisseront pas compter. Vainqueur en 1992, le WAC rêve de retrouver les honneurs continentaux. Et de participer à la Coupe du monde des clubs. Le milieu de terrain des Rouge, Saïd Fettah en rêve. “Cela me semble loin, il faut d'abord franchir la dernière étape. Comme tout joueur ambitieux, je rêve de jouer contre les meilleures équipes du monde, mais chaque chose en son temps : on a une d'abord une la finale à bien négocier“, lance prudemment Fettah. Et lui, encore plus qu’un autre, sera surveillé : “C’est une des pièces maîtresses du Wydad, un joueur très technique. Il ne faut pas lui laisser le ballon, car pratiquement toutes les actions du WAC partent de lui.On devra redoubler de vigilance avec lui“, annonce ainsi Nabil Maaloul, l’entraîneur de l’Espérance, sur le site de la FIFA. Michel Decastel, entraîneur de … l'EST entre 2002 et 2003, est prévenu.
