Alors que la Botola s’apprête à reprendre ses droits en août, l’ombre du Championnat d’Afrique des Nations 2025 plane déjà sur le football marocain. Dans cette optique, Tarik Sektioui a un plan.
À l’approche de cette compétition réservée aux joueurs locaux, qui se déroulera du 2 au 30 août au Kenya, le sélectionneur des Lions de l’Atlas A’, Tarik Sektioui, se retrouve face à un casse-tête de taille. Et un pacte avec les clubs de la Botola semble désormais indispensable.
Une réunion déterminante
Hier dans la journée, la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) a convié les clubs de l’élite à une réunion stratégique. Plusieurs points y ont été discutés : la reprise de la Botola Pro Inwi 2025-2026, fixée à la première semaine d’août, le déroulé de la saison malgré la CAN 2025 prévue au Maroc (du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026), mais aussi – et surtout – la préparation du CHAN.
Tarik Sektioui, attendu pour une réunion spécifique avec les représentants des clubs dans les prochains jours, aurait accepté une première concession d'après Le360 sport: ne pas convoquer plus de deux joueurs par club. Un compromis destiné à rassurer les formations de Botola, notamment celles engagées sur la scène continentale.
Sektioui sous pression
Le sélectionneur, auréolé de la médaille de bronze olympique avec les U23 à Paris en 2024, est bien conscient des enjeux. Il doit bâtir une équipe compétitive composée uniquement de joueurs nés en 2000 ou après, tous issus du championnat local. La FRMF, fidèle à sa stratégie de développement de la jeunesse, a refusé d’élargir cette base, malgré les sollicitations du technicien.
Cette contrainte, si elle sert l’avenir, complique sérieusement les plans de Tarik Sektioui, qui doit faire face à des clubs peu enclins à libérer leurs pépites. Mais le technicien marocain est déterminé. Il sait que le succès au CHAN passera par une cohésion solide et une collaboration franche avec les clubs.
Dans un contexte où la Botola pourrait se poursuivre durant les dates FIFA, et où la phase aller devrait s’achever avant fin novembre, l’équilibre entre objectifs domestiques et ambitions nationales devient crucial. Plus que jamais, le succès du Maroc au CHAN, puis à la CAN, dépendra de la solidité du pacte entre Sektioui et les clubs, autour d’un même projet : hisser la jeunesse marocaine au sommet du continent.
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