Arrivé en janvier à Monaco, Nabil Dirar (7 matches, 2 buts, 1 passe décisive) s'est visiblement rapidement adapté à la Ligue 2. Le Marocain, qui a quitté Bruges cet hiver, a su adapter son jeu. “Le plus gros travail que j'ai eu à faire c'est le replacement défensif. A Bruges, j'évoluais dans une équipe qui domine généralement son sujet en championnat. Je n'avais quasiment aucune consigne défensive. En L2, dans un championnat plus agressif et dans une équipe qui manquait de confiance et d'automatismes, j'ai dû faire beaucoup plus d'efforts, beaucoup plus de courses vers mon but. Du coup, j'ai dû apprendre à mieux gérer mes efforts, à ne pas demander tout le temps le ballon et à rester plus concentré. Le coach est très attentif à cela, il me donne beaucoup de conseils et je fais le maximum pour lui donner satisfaction, a assuré le milieu de terrain sur site officiel de son club. Cela se passe très bien, je me sens de mieux en mieux sur le terrain, à l'image de l'équipe en fait. Les résultats aidant, on ressent moins la pression… Disons qu'elle est toujours là, car même si on est sorti de la zone rouge on n'est pas sorti d'affaire, mais qu'elle a un effet bien plus positif sur nous qu'il y a deux mois. Le plus intéressant, c'est que nous commençons à imposer notre jeu. Cela s'est vu contre Châteauroux, malheureusement on s'est un peu gâché la fin de match en encaissant un but qui aurait pu les relancer.“
Monaco-Dirar: “Pas sorti d’affaire”
