Nantes-Djilobodji : “Ça fait mal, je ne suis pas un mauvais mec”

Publié le par , actualisé le

La parole est à la défense. Après les accusations de Waldemar Kita, le président du FC Nantes, qui a décrit Papy Djilobodji, désireux de rejoindre le Celta Vigo, comme un ingrat, le Sénégalais a répliqué sur RMC jeudi soir. Le défenseur s’est dit blessé par la sortie de son dirigeant. “Ça fait mal, c’est normal. Tout ce qu’il a dit, ce n’est pas moi. Je ne suis pas un mauvais mec. Je me suis toujours sacrifié pour le club“, assure-t-il. “Je ne laisse pas le club dans la m… Je suis resté l’année dernière car le club ne pouvait pas recruter. Du coup, je me suis sacrifié alors que j’avais des clubs. Durant le mercato, l’été dernier, je n’ai emmerdé personne“.

Et le Lion de la Teranga de pointer du doigt l’attitude de ses dirigeants : “Le président sort des trucs. Je suis ne suis pas d’accord avec ça. Il y a un club qui me veut. Ils ont mis de l’argent. Il me reste un an de contrat. S’ils voulaient de l’argent, c’est l’année dernière (qu’il fallait vendre, ndlr), pas cette année“. Alors que Waldemar Kita a laissé planer la menace d’une mise à l’écart en réserve, Djilobodji n’imagine pas son avenir à Nantes. “Je ne me vois pas rester“, lâche-t-il. “J’espère qu’ils vont trouver un accord et que je partirai en bon termes avec le club. Pour le moment, ce n’est pas un bras un fer. On essaie de trouver un accord le plus sereinement possible.

Nantes-Djilobodji : “Ça fait mal, je ne suis pas un mauvais mec”

Rédaction

Issa Hayatou, Ahmad Ahmad, Patrice Motsepe… Lancée en 2010, la rédaction d’Afrik-Foot en a vu défiler des présidents de la CAF. Sa plume peut parfois être acerbe mais elle a toujours le même objectif : œuvrer au développement du football africain, sans rien cacher de ses réussites comme de ses faiblesses.