Souleymane Diawara ne comprend pas. Convoqué par la commission de discipline pour son tacle un brin violent lors d'OM-Rennes (0-1), le défenseur sénégalais, qui encourt deux à quatre matches de suspension, est perplexe. “Depuis quelque temps, je trouve que le corps arbitral s'acharne sur moi. Certes, là, il y a eu faute sur Féret ; je suis d'accord. L'arbitre m'a sanctionné ; OK. En plus, celui-ci est arrivé vite sur moi et me met le carton jaune tout aussi rapidement. Il avait donc bien vu la faute. Mais bon, allez, ensuite, jusqu'à faire un rapport à l'issue du match…, explique-t-il à La Provence. Je pense qu'il a un peu abusé, parce que nous, demain, nous ne serons pas là à crier haut et fort : “Oui, l'arbitre a fait ci et a fait ça, alors qu'en début de saison, on fait des réunions pour que tout se passe sereinement”. Nous, les joueurs, nous ne sommes pas toujours en train de parler ou de pleurer. Il faut qu'ils arrêtent un peu, les arbitres ! Après, il ne faut pas qu'ils se plaignent d'être insultés ou quoi que ce soit. Je ne sais pas si je suis la cible ou quoi, mais là, en outre, je m'aperçois à travers la presse que je suis au centre d'une lutte d'influence entre Pascal Garibian (président de la commission de discipline, NDLR) et Alain Sars (président du comité de visionnage). Je ne comprends pas ce qui se passe. Ça me fait chier ! Déjà, j'ai été surpris d'être convoqué par la commission de discipline parce que l'arbitre a fait un rapport, alors que tous les week-ends, il y a des tacles appuyés. Notamment celui sur Mathieu Valbuena. Franchement, je pense que les arbitres n'ont que ça à faire : rédiger des rapports.“
OM-Diawara: “Les arbitres s’acharnent sur moi”
