Onana : une bête noire nommée Manchester…

Publié le par Prudence Ahanogbe

Samedi, l’Inter Milan s’est incliné en finale de la Ligue des Champions face au favori, Manchester City (1-0). Pour le gardien des Nerazzurri André Onana, c’est la deuxième finale de Coupe d’Europe perdue après 2017. Une statistique qui en cacherait difficilement une autre encore bien plus malheureuse.

Manchester, source de cauchemars pour Onana

En effet, c’est la deuxième finale consécutive de Coupe d’Europe que le désormais ex-international camerounais (27 ans, 34 sélections) perd contre un club de Manchester ! Déjà en mai 2017, à Solna, en Suède, le géant d’1,90m s'inclinait avec l'Ajax devant Manchester United en finale de Ligue Europa (0-2). L’analogue est d’autant plus saisissant que le pur produit de la Fondation Eto’o a, à chaque fois, été broyé par les deux formations mancuniennes. Samedi, le portier intériste a longtemps repoussé l’échéance (3 balles de buts sauvées, dont deux arrêts décisifs dans la surface) avant de céder, impuissant, sur le tir léché de Rodri, esseulé au point de penalty (68e). Cinq ans plus tôt, il ne pouvait rien devant la réussite des Red Devils, guidés par un Paul Pogba et un Mkhitaryan en état de grâce.

Pas de quoi tuer le moral d’Onana pour autant. En effet, le récent vainqueur de la Coupe d’Italie a assuré qu'il va revenir plus fort la saison prochaine et espère toucher enfin le graal. « Nous avons joué un grand match. Nous n’avons pas eu de chance, car nous avons eu de bonnes occasions de marquer, et si vous ne marquez pas, vous ne pouvez pas gagner (1,68 expected goals pour l’Inter contre 0,99 pour City, ndlr). Je suis content du sacrifice et des efforts de l’équipe. Si on travaille comme ça, on reviendra au même niveau, et la prochaine fois on gagnera », a déclaré le concerné, interrogé en zone mixte.

Onana : une bête noire nommée Manchester…

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.