Disputé samedi au stade Moulay El Hassan de Rabat, le match opposant l'Union Touarga Sport au Racing Club d'Abidjan (0-0) dans le cadre du tour préliminaire aller de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) été marqué par des décisions arbitrales qui ont suscité une vive indignation du côté marocain.
L'Union Touarga Sport, qui participait au tout premier match continental de son histoire, déplore des erreurs d'arbitrage répétées. Le Malien Sory Ibrahima Keira, chargé de diriger la rencontre, se retrouve au cœur des critiques pour ne pas avoir sifflé trois potentiels penalties en faveur de l'UTS.
Sur l'une des situations litigieuses, le joueur de l'équipe marocaine se fait clairement bousculer dans la surface dès les premiers instants de la partie. Sur une autre, à la 40e minute de jeu, c'est le gardien d'Abidjan qui, en voulant se saisir du ballon, fait trébucher un joueur marocain. Un 3e penalty semble également avoir été oublié par la suite pour une faute par derrière. En outre, un carton rouge, qui aurait pu être adressé au numéro 9 du Racing Club d'Abidjan pour une faute grossière à la 28e minute de jeu (pied en avant sur un joueur en train de tacler), n'a pas été sorti. La frustration est donc palpable pour les joueurs et les fans de Touarga.
Et ce n'est pas tout : le club marocain estime que des fautes imaginaires ont été sifflées, ainsi que des hors-jeu mal jugés. En conséquence, le club et la Fédération royale marocaine de football (FRMF) ont décidé de saisir la CAF afin de protester contre ces décisions arbitrales, informe le média Le 360 Sport.
Match retour dès samedi
L'UTS espère une réponse rapide de la CAF avant le match retour prévu samedi à Abidjan. Le vainqueur de cette double confrontation sera opposé au vainqueur du duel entre l’East End Lions FC (Sierra-Leone) et l’ASC Jaraaf (Sénégal). A noter que la Renaissance Berkane, autre représentant marocain dans cette compétition, est qualifiée d'office pour le deuxième tour préliminaire, où elle affrontera le vainqueur de l'opposition entre les Nigérians d'El Kanemi Warriors et les Béninois de Dadje FC. Cette affaire met une nouvelle fois en lumière les défis auxquels le football africain est confronté en matière d'arbitrage.
