Alors qu'ils se dirigeaient vers le Royaume-Unis pour une trêve internationale à l'accent britannique, un étonnant raté a frappé les Lions du Sénégal.
À quelques jours d’un double affrontement amical face à l’Irlande (6 juin) puis à l’Angleterre (10 juin), l’équipe nationale du Sénégal a connu un départ pour le moins rocambolesque.
Un départ en urgence, sans organisation
Avec une scène que peu de sélections de ce standing vivraient : selon des informations relayées notamment par Sané Malang et DS Sport, les joueurs, sans leur capitaine emblématique Sadio Mané, absent de la liste, ont été prévenus qu’ils devaient décoller… seulement deux heures avant le vol !
Résultat : appels en panique, bagages faits à la hâte, et une course contre la montre vers l’aéroport de Dakar. À leur arrivée, un nouveau coup dur : des billets réservés en classe économique pour une majorité des joueurs.
La classe éco, la goutte de trop
Habitués au confort de la classe affaires – standard pour les sélections nationales afin de garantir repos et récupération – les Lions ont très mal vécu cette décision. Colère dans les rangs, protestations ouvertes : certains joueurs, choqués et humiliés, refusent catégoriquement d’embarquer. Deux d’entre eux réussiront finalement à obtenir un surclassement grâce à leurs relations chez Air France, tandis que le reste de l’équipe est contraint de voyager en classe éco. L’équipe nationale du Sénégal s’est ainsi envolée en ordre dispersé, symbole d’un chaos logistique évitable.
Ministère ou FSF : à qui la faute ?
Dans la foulée, les questions fusent. Qui est responsable de cette débâcle ? Selon Louis Lamotte, membre du comité exécutif de la Fédération sénégalaise de football (FSF), c’est le ministère des Sports qui gère “exclusivement” les budgets liés aux déplacements, la FSF n’ayant qu’un rôle administratif. Une version qui soulève d’autant plus de critiques envers l’État, accusé de mal anticiper et de mal gérer des missions aussi cruciales que le transport des internationaux. De quoi soulèver une fois de plus le manque de coordination entre instances et gouvernement, en Afrique.
