Alors qu’il doit rencontrer cette semaine Mohamed Raouraoua, le président de la Fédération, pour discuter de son avenir, Christian Gourcuff envisage de rester à la tête de la sélection algérienne. Mais pas à n’importe quel prix. Touché par les critiques qui l’ont frappé, le technicien français exige des garanties concernant l’atmosphère de travail.
C’est ce lundi que s’ouvre une semaine décisive pour Christian Gourcuff. En pleine réflexion sur son avenir à la tête de la sélection algérienne, le technicien de 60 ans doit rencontrer Mohamed Raouraoua, le président de la Fédération (FAF), dans les prochains jours afin de prendre une décision sur la poursuite de leur collaboration. A l’issue de la qualification pour la phase de groupes des éliminatoires du Mondial 2018 obtenue contre la Tanzanie (2-2 ; 7-0), l’ancien entraîneur de Lorient avait sollicité quelques jours de repos en France afin d’achever sa réflexion.
Finalement, la tendance est à la poursuite de l’aventure. C’est du moins ce qu’a laissé entendre le technicien breton dans les colonnes d’El Khabar. “Si je voulais partir, je l’aurais annoncé directement après le match contre la Tanzanie“, a assuré Christian Gourcuff qui rappelle tout de même que son maintien nécessite le feu vert des dirigeants de la FAF.
Changement de style ?
Sous le feu des critiques de la presse et de l’opinion publique ces dernières semaines, le technicien ne cache pas qu’il a très mal vécu les sifflets du Stade du 5 juillet lors des matches amicaux d’octobre ainsi que les polémiques entourant Feghouli et Soudani. S’il reste, il exige donc le respect de quelques “conditions” essentiellement liées à “l’atmosphère de travail“, sans donner plus de précisions.
Si la nomination de Frédéric Antonetti à Lille, où Gourcuff était annoncé, et les rumeurs faisant état de contacts entre Galatasaray et Hervé Renard, pressenti pour lui succéder en Algérie, vont dans le sens des déclarations du technicien, ce ne sera pourtant plus le même homme qui sera à la tête des Fennecs : déçu que certains aient pris sa “gentillesse” pour une “faiblesse“, Christian Gouruff s’apprête à adopter un nouveau style, plus autoritaire. Celui qui mènera les Verts jusqu’en Russie ?