Un coup de poignard. En mars dernier, la décision de Nabil Fekir d’opter pour l’équipe de France plutôt que pour l’Algérie, son pays d’origine, a été très mal vécue par les supporters des Fennecs. Un ressentiment d’autant plus fort que l’attaquant lyonnais a longtemps laissé entendre qu’il pourrait rejoindre la sélection algérienne. “Nabil devait nous rejoindre en stage au mois de septembre de l’an dernier. Mais, blessé, il n’est pas venu“, rappelle Christian Gourcuff, invité lundi sur le plateau de L’Equipe du Soir. A partir de là, le Gone s’est peu à peu éloigné de l’Algérie. “Il a commencé à prendre du recul car il jouait de plus en plus à Lyon. Il a alors demandé à ne pas participer à la CAN. On l’a pris comme un non“, affirme le sélectionneur de l’Algérie, qui tente tout de même le coup quelques mois plus tard en convoquant Fekir pour un match amical contre le Qatar, en mars. “Le jour où on doit donner les convocations pour le stage, Nabil m’appelle pour me dire qu’il avait choisi l’Algérie. Il était 14 heures. Et à 16 heures, il me rappelle pour me dire qu’il avait choisi finalement la France“, regrette Christian Gourcuff, qui soutient que “ce n’est pas seulement l’avis de son père qui a fait changer sa décision“.
Algérie : Gourcuff revient sur la volte-face de Fekir
