Sélectionneur de l'Algérie, Vahid Halilhodzic s'est confié à L'édition du soir, nouvelle application lancée par Ouest-France, sur l'effervescence autour de la sélection nationale. Présent au Brésil pour assister au tirage au sort des groupes, le technicien espère un tirage clément pour les siens.
Vahid Halilhodzic n'est pas adepte de la langue de bois et l'a une nouvelle fois démontré. Direct lorsqu'il doit s'adresser à la presse algérienne en général, avec qui il n'entretient pas toujours de bonnes relation, le sélectionneur de l'Algérie s'est également l'être lorsqu'il d'agit de parler d'un pays d'où sont originaires les Zidane, Madjer, Mekloufi et Saâdane.
Logique donc que l'Algérie, terre de football parmi d'autre sur le continent, puisse être à même de représenter l'Afrique à une phase finale de Coupe du monde avec des joueurs évoluant pour certains dans les plus grands championnats européens. Mais pour autant, la qualification pour le Brésil aura été difficile, avec ce désormais fameux barrage face au Burkina Faso et un but libérateur de Madjid Bougherra lors du retour à Blida.
Un véritable soulagement pour tous les supporters des Verts, dont a pris conscience l'ancien entraîneur du Paris Saint-Germain. “Cette qualification est déjà un énorme succès“, reconnaît-il d'ailleurs dans les colonnes de Ouest-France, avant de poursuivre : “On va tenter des choses, essayer de créer la surprise. La pression est ailleurs, et surtout pas sur nous. Une victoire ne serait pas une sensation. En sports collectifs, il y a toujours de l’espoir. Tout dépendra du tirage.”
Un tirage attendu ce vendredi et qui sera suivi avec attention par les Fennecs, dont les fans attendent désormais une épopée en écartant de grandes nations mondiales. Sursaut d'optimisme né d'un soir de qualification que Vahid Halilhodzic tient à tempérer.
“C’est l’Afrique. Les Algériens pensent qu’ils sont les meilleurs du monde, qu’ils vont devenir finalistes. Dans la détresse ou l’euphorie, ils sont démesurés. C’est bien d’avoir des ambitions. Tu regardes ainsi une rencontre avec plus de convictions. Après, il ne faut pas oublier les réalités. Pour le Brésil, tout dépendra du tirage mais également de l’état de forme des joueurs.” Autant dire que “coach Vahid” garde la tête sur les épaules.