Alors que le rassemblement de mars approche, la Fédération algérienne de football (FAF) suit de près plusieurs dossiers, notamment ceux des binationaux Rayan Cherki et Maghnes Akliouche. Saïd Fellak, chargé de communication de la FAF, a donné des précisions sur leur situation.
La FAF a “fait son travail“
Les noms du Lyonnais (21 ans) et du Monégasque (22 ans) reviennent très régulièrement ces derniers mois parmi les binationaux potentiellement proches des Fennecs. Et par le biais de Saïd Fellak, la FAF a confirmé avoir tout mis en œuvre pour les convaincre de rejoindre l’Algérie.
« On leur a présenté le projet, expliqué notre vision et donné toutes les garanties. Maintenant, la décision leur appartient. Nous ne mettons aucune pression. »
En résumé, pas d'avancée concrète pour les deux jeunes talents… mais la déclaration de Didier Deschamps, qui a récemment souligné la forte concurrence en équipe de France et la difficulté pour eux d’intégrer les Bleus à court terme, pourrait également influencer leur réflexion.
Néanmoins, la propension des deux internationaux Espoirs français a hésiter et faire traîner leur décision commence à susciter l'impatience de certains supporters algériens, qui ont décidé d'utiliser l'humour pour exprimer leur agacement…
Une génération qui assume son choix
Cependant, Fellak a tenu à saluer les jeunes joueurs comme Ibrahim Maza, Amin Chiakha et Mohamed Farsi, qui ont choisi l’Algérie très jeunes, et sans hésitation.
« C’est rare de voir un jeune trancher à 18 ans sur son avenir international. Maza, par exemple, était une priorité pour la fédération allemande, mais il a choisi l’Algérie sans tergiverser. »
Le message est clair : la FAF poursuit son travail de séduction auprès des binationaux, mais ne courra pas après ceux qui hésitent encore. Cherki et Akliouche compris !