Algérie : le drôle de contrat proposé à Courbis

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En lice pour le poste de sélectionneur de l’Algérie, finalement confié à Georges Leekens, Rolland Courbis explique peu à peu pourquoi sa venue sur le banc des Fennecs a capoté. Après avoir indiqué jeudi qu’il a coupé les ponts après avoir été blessé d’être un simple plan B, le technicien français s’est montré plus précis ce vendredi, en dévoilant un curieux détail contractuel. “La durée de mon contrat devait être de vingt mois… mais résiliable tous les mois, sans aucune indemnité ! C’est-à-dire que si j’acceptais le challenge algérien, c’est comme si j’acceptais un contrat d’un mois renouvelable“, a déploré l’ancien entraîneur de l’USM Alger sur les ondes de RMC.

Si tu parles à un joueur avant un match important et qu’il est au courant que si tu perds, ton contrat peut être résilié, tu n’as pas la même autorité, je suis désolé.” Le consultant a aussi expliqué qu’il exigeait plus que le salaire de 80 000 euros mensuels à se partager avec les deux autres membres de son staff tout en précisant que la Fédération algérienne ne s’est pas montrée très réceptive à son idée de débarquer avec Eric Abidal comme adjoint. Cela faisait effectivement beaucoup de points de désaccord…

Algérie : le drôle de contrat proposé à Courbis

Rédaction

Issa Hayatou, Ahmad Ahmad, Patrice Motsepe… Lancée en 2010, la rédaction d’Afrik-Foot en a vu défiler des présidents de la CAF. Sa plume peut parfois être acerbe mais elle a toujours le même objectif : œuvrer au développement du football africain, sans rien cacher de ses réussites comme de ses faiblesses.