Suite à l’interview du sélectionneur de l’Algérie, Djamel Belmadi, qui a de nouveau fustigé l’arbitrage du barrage retour de la Coupe du monde 2022 face au Cameroun (1-2, ap), le président de la Fédération camerounaise (Fecafoot), Samuel Eto’o, a réagi à travers un vif communiqué. Contestant des «allégations diffamatoires», l’instance a menacé de porter l’affaire devant la commission d’éthique de la FIFA. Interrogé à ce sujet mardi en marge du tournoi de la presse à Alger, le président démissionnaire de la Fédération algérienne (FAF), Charaf-Eddine Amara, a tenté de calmer le jeu.
«Il n’y a rien dans les déclarations du sélectionneur national qui porte atteinte à l’honneur et à l’intégrité de la Fédération camerounaise de football. M. Belmadi a usé de son droit de protestation contre un arbitrage scandaleux qui n’est pas à la hauteur d’une telle compétition. Il est de notre droit le plus absolu de le dénoncer», a d’abord défendu le dirigeant. «Nous avons introduit un recours et une réclamation. Mais, à chaque fois, on n’a à aucun moment accusé la Fédération camerounaise ni son président Samuel Eto’o. Eto’o est un ami que nous respectons, comme nous respectons la fédération camerounaise. La FAF et l’Algérie étions les premiers à avoir soutenu le Cameroun pour l’organisation de la CAN 2021 et Samuel se souvient ce que je lui avais dit. Ceci est une preuve du respect que vouent l’Algérie et la FAF à toutes les associations du football africain».
L’Algérien plaide pour l’incompréhension. «Les déclarations du sélectionneur national ont été sorties de leur contexte. Son discours a été tout simplement mal compris. Je le répète, à aucun moment nous n’avons douté de l’intégrité de la Fédération camerounaise de football», a assuré Amara. De quoi détendre enfin un peu l’atmosphère ?