Dans l'attente de voir Vahid Halilhodzic prolonger son contrat avec la Fédération algérienne, le président de l'instance a fixé la date butoir du 31 janvier au sélectionneur des Fennecs.
L'étau se resserre sur Vahid Halilhodzic. Alors que le technicien prépare la Coupe du monde 2014 à laquelle va prendre part l'Algérie, la Fédération algérienne (FAF) tente de lui faire prolonger son contrat avant le rendez-vous brésilien à l'issue duquel il sera libre. L'objectif est simple : assurer la continuité du travail effectué par le Franco-bosniaque depuis sa prise de fonction.
Préparer la CAN 2015 dans les meilleures conditions
Sauf que du côté de l'ancien entraîneur du Paris Saint-Germain, signer un nouveau bail n'est visiblement pas encore une priorité, et Halilhodzic fait durer le suspense. Pour preuve, ses déclarations lors d'un entretien accordé à France 24, dans lesquelles le sélectionneur des Fennecs indique vouloir attendre la fin du parcours de l'Algérie au Mondial 2014 (du 12 juin au 13 juillet) pour prendre sa décision. Ce qui n'est pas pour plaire au président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui veut voir le technicien prolonger avant le départ pour le Brésil.
Car, après le grand rendez-vous du football, se profileront déjà les éliminatoires à la CAN 2015. “Compte tenu de la courte période qui sépare la fin du Mondial du début des éliminatoires de la CAN, on souhaite voir Halilhodzic rester parmi nous pour qu’il y ait une certaine stabilité“, a ainsi fait savoir le patron du football algérien lors d'un point presse à Alger, avant de poursuivre : “Pour l’instant, il n’a encore rien décidé, mais il a un ultimatum qui s’étale jusqu’à la fin de ce mois de janvier pour y trancher (…) S’il décide de ne pas rempiler, on prendra les mesures qui s’imposent.”
Un départ avant ou après la Coupe du monde ?
En d'autres termes, si Halilhodzic n'a pas signé un nouveau contrat d'ici le 31 janvier, son avenir avec les Fennecs sera scellé. Mais, alors que la Coupe du monde va se disputer dans tout juste six mois, mettre un terme au contrat du sélectionneur reviendrait à chambouler tout le travail réalisé auparavant pour décrocher la qualification. Le meilleur scénario restant une fin de collaboration à l'issue du Mondial. Reste à savoir comment se comporteront alors les joueurs face à un entraîneur dont ils sauront qu'ils va quitter son poste après la compétition.
Et qu'en serait-il de la motivation d'Halilhodzic ? Sachant qu'il partirait au mois de juillet, serait-il totalement impliqué dans ses tâches pour mener l'Algérie le plus loin (lui qui déjà laissé entendre qu'il sera compliqué pour ses hommes de passer au second tour) ? Autant de zones d'ombres que doit dissiper le président Raouraoua pour que éviter un fiasco au Brésil devant tous les regards de la planète. “J’entretiens toujours de bons rapports avec Halilhodzic, en dépit de tout ce qui se dit à ce propos ces derniers temps. Mais je sais faire la différence entre les relations amicales et celles professionnelles“, a prévenu le président.