Tout juste arrivé au club daghestanais d’Anzhi Makhachkala, Mbark Boussoufa a déjà trouvé ses marques au sein du championnat russe. Face au Spartak Moscou, l'international marocain a alterné jeu court et jeu long, participant amplement à la victoire des siens. Adaptation réussie.
Transféré en mars en Russie, Mbark Boussoufa n'a pas tardé à trouver ses marques. Et c'est l'Anzhi Makhachkala, actuel sixième Premier-Liga, qui s'en frotte les mains. En trois rencontres, le meneur de jeu a déjà eu un impact sur les résultats du club daghestanais.
Exemple ce dimanche, lors de la 5e journée du championnat russe. Anzhi a battu le Spartak Moscou (2-1), douzième titre de champion mais actuelle lanterne rouge. Au cours de cette rencontre, l'international marocain a sans doute livré son meilleur match : aligné comme meneur de jeu, il a touché beaucoup de ballons, initié des actions et provoqué plusieurs fautes. “J’ai l’impression que le football ici est plus physique qu’en Belgique, a expliqué Boussoufa au quotidien russe Sports. Contre Tomsk ou contre Kazan, c’étaient de vrais combats, où la puissance a pris le pas sur le jeu. Heureusement, il y a des équipes dont le premier objectif est de jouer au football.” Mieux, l'ancien joueur d'Anderlecht a délivré une passe décisive pour le Camerounais Benoît Angbwa, auteur du but de la victoire.
Lors de cette rencontre, Boussoufa a croisé le chemin d'un certain Nicolas Pareja, le défenseur argentin passé par les Mauves (2006-2008) : “C’était sympa de rejouer contre mon ami. Nous étions restés en contact après son départ du Sporting.” Le meneur des Lions de l'Atlas Boussoufa semble avoir déjà réussi son adaptation à ce nouvel environnement. D'ailleurs, l'ex-Anderlecht s'y plaît déjà : “La vie à Moscou est vraiment très agréable…”