La Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) terminée, l’affaire USM Alger-RS Berkane a repris de plus belle ce jeudi avec une audition du club usmiste par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS).
Ce jeudi, les avocats de l’USMA ont exposé via visioconférence leur plaidoirie à la commission de recours de la CAF. Dans un communiqué sur sa page officielle Facebook, le club Rouge et Noir a expliqué les raisons de son boycott dans le cadre du match retour de la Coupe CAF, soldé par une défaite 3-0 sur tapis vert.
“La défense de l’USMA a confirmé que notre équipe avait décidé de ne pas jouer le match retour dès qu’elle avait confirmé que l’équipe adverse (Berkane, ndlr) portait des maillots censés être refusés par la Confédération africaine de football, car ils violaient les lois internationales”, peut-on lire. Le grief contre lesdits maillots concerne pour rappel le flocage de la carte du Maroc incluant le Sahara Occidental considéré comme indépendant par l’Algérie. Représentation perçue comme à caractère politique du côté algérien, et en violation des textes de la CAF.
L’USMA espère se faire restituer ses droits par le TAS
Le camp algérois a en revanche exprimé son incompréhension pour avoir été frappé de la défaite sur tapis vert à l’aller, alors qu'il estime que c’est son adversaire berkanie qui était en faute après avoir refusé de pénétrer sur la pelouse du stade 5-juillet-1962. Les Marocains ayant refusé de porter les kits changés et mis à leur disposition par l’USMA.
Le plaignant a exprimé son souhait de se faire restituer ses droits par le Tribunal arbitral du Sport, au motif que c’est l’USMA qui se serait qualifiée “si les lois étaient appliquées”. Et enfin de rappeler la date limite du dépôt des mémoires de toutes les parties par le TAS, le 3 juin, à partir duquel l’instance enclenchera son arbitrage.