Le secrétaire général de la Confédération africaine de football (CAF), Véron Mosengo-Omba, est visé par une enquête du ministère public suisse.
Véron Mosengo-Omba, le secrétaire général de la CAF, est désormais dans le collimateur de la justice fédérale suisse. Selon les informations de Gotham City, cité par nos confrères de Sport News Africa, le dirigeant suisso-congolais fait l’objet d’une enquête ouverte depuis le 20 février dernier. Empêtré dans une spirale négative depuis quelques mois, le numéro 2 de la CAF est cette fois en proie à des soupçons de fraude financière et d’implication dans des faits de corruption privée.
Soupçons de gestion déloyale et fraude
Tout est parti d’une déclaration de suspicions effectuée par une banque suisse au Bureau de communication en matière de blanchiment d’argent (MROS). L’entité financière ayant détecté des bonus excessifs perçus par celui étiqueté comme l’ « homme de l’ombre de Gianni Infantino depuis des années », ainsi que des retraits en espèces de nature à compliquer la traçabilité des fonds. Saisi par le parquet, le ministère public du canton de Fribourg a ainsi ouvert une enquête pour gestion déloyale et fraude.
Cette enquête s’ajoute à celle de la CAF, ouverte depuis le 1er août sur la base d'un rapport faisant la lumière sur des dysfonctionnements imputés au numéro 2 de l'instance panafricaine durant la période du 1er juillet 2023 au 30 juin dernier. Alors qu’il risque gros, Mosengo-Omba pourrait dans cette affaire entraîner dans sa chute plusieurs personnalités de l’institution à nouveau sujette aux scandales, dont le vice-président de la commission d’audit et le directeur des affaires juridiques de la CAF.