Dans l’œil du cyclone depuis quelques jours pour faute grave, le secrétaire général de la Confédération africaine de football (CAF), Véron Mosengo-Omba, voit plusieurs défauts révélés au grand jour.
Il aurait “tout fait” (sic) pour le cacher, a informé le spécialiste Romain Molina mardi, alors que celui-ci annonçait l’émission d’un rapport accablant concernant le numéro 2 de la CAF, Véron Mosengo-Omba. En vain. Car ce mardi noir, les détails dudit rapport ont été dévoilés lors d’une réunion urgente du Comité exécutif de l’organisme, et convoquée par le président Patrice Motsepe.
Ce que Mosengo-Omba a tenté de dissimuler
Selon The Guardian, qui a pu consulter le fameux document, ce dernier souligne un “environnement stressant, contraire à l’éthique et non professionnel au sein de l’administration de la CAF”, ainsi que des “cas répétés de langage inapproprié” de la part du secrétariat général de l'instance. Si dans un premier temps, Motsepe a tenté de voler à son secours comme indiqué par Molina, le vent a vraisemblablement tourné pour Mosengo-Omba.
En effet, le Suisso-Congolais se retrouve désormais dans le collimateur de l’instance. Cette dernière a annoncé l'ouverture d'une enquête jeudi. Le dirigeant pour rappel réagi en dénonçant implicitement une diffamation à son encontre. “Mes efforts pour redresser et régulariser cette institution non respectée par le passé font l’objet d’une tentative de sabotage au travers d’un rapport sorti de nulle part contenant des griefs sans preuves documentées. L’enquête indépendante démontrera sa fausseté et son origine”, a-t-il posté dans la nuit de mercredi à jeudi sur son compte X officiel.
Voilà qui pourrait remettre une pièce dans la machine à scandales pour une première depuis les passages agités d’Issa Hayatou et d’Ahmad Ahmad.