La Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a émis un nouveau coup de pression sur le sélectionneur des Lions Indomptables Marc Brys.
La pression s’intensifie sur Marc Brys. Ce mercredi, une délégation de la Fecafoot a transmis au ministère des Sports (Minsep) une liste de 18 manquements présumés inputés au sélectionneur “insoumis”. Parmi ceux-ci, le refus de collaboration avec la Fecafoot, le mépris des dirigeants – et plus spécialement du président Samuel Eto’o –, ou encore des problèmes d’indiscipline.
L’agent camerounais du Belge, Ivo Chi, a rapidement volé au secours de ce dernier, en réfutant la légitimité de ces griefs au motif que la Fecafoot n’est pas l’empoyeur du Flamand. Et ce, à l’inverse du Minsep avec lequel il a lui-même “négocié le contrat du sélectionneur”.
#Cameroun : la Fecafoot lui reproche 18 fautes, le clan Marc Brys riposte ! #football https://t.co/ErLobmeLNN pic.twitter.com/WadSHcoZ0a
— Afrik-Foot (@afrikfoot) February 20, 2025
“Nous allons amener Marc Brys à jouer au centre ou à partir”
Ce que la Fecafoot a balayé d’un revers de main, comme on pouvait s’y attendre. Lors d’une prise de parole, Pierre Batamack, le président du club d’Avion Academy et membre du Comité exécutif de l’instance, a adressé un ultimatum à l’ancien coach de Saint-Trond. “Nous allons amener Marc Brys à jouer au centre ou à partir. Le Centre c’est la Fécafoot. Le refus c’est le départ.”
Le décor est donc planté. Clairement, la Fecafoot entend forcer le sexagénaire à se plier. Lui, qui n’a eu de cesse de multiplier les gestes de défiance envers Eto’o. On pense notamment à la pierre lancée dans le jardin de la star en marge du tirage au sort de la CAN 2025.
L’intéressé avait signifié qu’il n’avait pas peur du quadruple Ballon d’Or africain alors qu’il n’y avait pas même pas été convié. Voilà qui est de nature à crisper le climat autour de la sélection à l’approche des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.