Un autre club local a fait part de son retrait du championnat camerounais, au grand dam de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et de son président Samuel Eto’o.
Début avril, Djiko FC de Bandjoun informait de son retrait de l’Elite One (première division camerounaise), en accusant la Fecafoot de détourner les subventions étatiques dédiées aux clubs, de manipulations arbitrales ou encore de non-paiement des droits de sponsoring.
Une dizaine de jours plus tard, le vice-champion national 2023, Bamboutos de Mbouda, lui emboîtait le pas. Ce dernier formulait des plaintes quasi-similaires à l’encontre de l’instance et de son président Samuel Eto’o, à savoir le non-paiement des primes de victoires, ni des recettes de la billetterie, entre autres.
Yong Sports Academy de Bamenda abandonne à son tour
Ce mardi, un troisième club déserteur s’est annoncé. Lanterne rouge du championnat, Yong Sports Academy de Bamenda, puisque c’est lui dont il s’agit, a signifié à ses joueurs sa décision de boycotter les matchs à venir. Et ce, alors qu’il est censé affronter Gazelle FA dimanche à Garoua pour le compte de la 22e journée.
Ici aussi, il est question de non-versement d’argent par la Fecafoot. Mais sans plus de détails de la part du plaignant.
« Nous avons décidé d’arrêter de jouer les matchs parce que toutes les équipes ont reçu de l’argent, sauf YOSA. Tant que nous n’aurons pas reçu l’argent que la fédération nous doit, nous ne participerons plus à aucun match. Les entraînements continueront normalement (…) Nous voyons vos efforts, et notre objectif est de payer chaque centime d’ici la fin de la saison. »
🔴 Le président de Yong Sports Academy de Bamenda, dans un message envoyé aux joueurs, décide de ne plus participer aux matchs de MTN Élite One si la FECAFOOT ne règle pas sa dette à leur égard :
— AllezLesLions (@AllezLesLions) April 29, 2025
« Nous avons décidé d’arrêter de jouer les matchs parce que toutes les équipes ont… pic.twitter.com/bNTtHLjLQM
Cette information est de nature à remettre en cause la version de ses deux devanciers, qui arguent en effet n’avoir pas touché de centimes de la part de la Fecafoot. Voilà de quoi renforcer les soupçons de corruption qui pèsent sur leurs épaules. Affaire à suivre…