Côte d’Ivoire: Bakayoko tance la FIF et Anouma

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Droit au but. Ibrahima Bakayoko n'a pas oublié ce qu'il a appris à l'OM, où il a évolué entre 1999 et 2003. Mais l'ancien buteur de Montpellier et de la Côte d'Ivoire n'a digéré d'avoir été écarté des Eléphants, lui l'ancien capitaine de la sélection nationale. “J’ai vécu une injustice avec les Eléphants, je le dis haut et fort. La nouvelle équipe dirigeante de la FIF, arrivée après le départ de Dieng Ousseynou, a organisé quelque chose pour me chasser de la sélection. Mais la vie continue, a-t-il assuré au quotidien Nord-Sud. A la CAN 2002, il n’y avait pas de solidarité autour de l’équipe. Les gens souhaitaient même que l’équipe n’aille pas loin. Cela leur permettait de diriger la FIF. Et c’est ce qui se passer. Je ne vous raconte pas des balivernes. Ce que je vous dis, je l’ai vécu. Dieng était dans l’obligation de démissionner après la CAN au Mali. J’ai entendu beaucoup de choses. Beaucoup de personnes ne souhaitaient pas que les Eléphants gagnent sinon elles ne seraient pas là où elles se trouvent. Dieng Ousseynou était pourtant le meilleur ami de Jacques Anouma. Pour moi, l’équipe dirigeante actuelle n’a pas été élue. On a inventé un faux problème de brassard pour m’écarter. J’ai pourtant toujours mouillé le maillot pour mon pays. Je me souviens que je marquais toujours avec les Eléphants. J’aurais préféré partir autrement. Ils sont allés au bout de leur logique. C’est la vie. Ma carrière continue.

Côte d’Ivoire: Bakayoko tance la FIF et Anouma

Rédaction

Issa Hayatou, Ahmad Ahmad, Patrice Motsepe… Lancée en 2010, la rédaction d’Afrik-Foot en a vu défiler des présidents de la CAF. Sa plume peut parfois être acerbe mais elle a toujours le même objectif : œuvrer au développement du football africain, sans rien cacher de ses réussites comme de ses faiblesses.