Côte d’Ivoire : l’étonnante révélation de Pépé sur son départ d’Arsenal !

Publié le par Prudence Ahanogbe

L’international ivoirien Nicolas Pépé est revenu sur son départ d’Arsenal il y a un an. L’occasion de livrer quelques révélations sur les exigences d’alors de la part du club londonien.

L’été dernier, Nicolas Pépé a définitivement quitté Arsenal pour prendre la direction de Trabzonspor en Turquie, au sortir d’un prêt infructueux à Nice. Dans un entretien accordé à L’Equipe, l’ailier des Éléphants de Côte d’Ivoire (46 sélections, 10 buts) a expliqué avoir souffert de l’étiquette de “joueur à 80 millions d’euros” à partir de son transfert outre-manche à l’été 2019 après une grosse saison à Lille (22 buts, 11 passes décisives en 38 matches de Ligue 1).

“J’avais un dégoût pour le foot”

Sous le poids écrasant du coût de son transfert, et des attentes importantes du club, le gaucher de 29 ans a déjoué, pour in fine devoir se contenter de bouts de matchs lors de son dernier exercice chez les Gunners. Un traumatisme, de son propre aveu, non sans impact sur son retour en L1 en 2022-2023, sur la côte d’Azur.

“Sincèrement, je n'avais pas pris en compte cet aspect. À Arsenal, j'avais subi une sorte de traumatisme, comme si on m'avait arraché ma passion, j'avais un dégoût pour le foot. À force de ne plus jouer, je me demandais pourquoi je faisais ce métier. Je doutais au point que je réfléchissais à tout arrêter, a-t-il confié. Je me demandais comment on avait pu autant s'acharner sur moi. On a été jusqu'à me qualifier de plus gros flop de l'histoire de la Premier League ! Mais j'ai refusé de me morfondre.”

Arsenal était contre l’Arabie saoudite

Pour s’extirper de cette mauvaise passe, le natif de Mantes-la-Jolie a dû faire un sacrifice financier, et répondre aux exigences parfois singulières du club londonien, parmi lesquelles l’interdiction de rejoindre l’Arabie saoudite. “Si je voulais vivre autre chose l’été dernier ? Oui, et je me foutais de l'argent. À Nice, je me suis assis sur 25 % de mon salaire. Je voulais juste jouer. J'aurais aimé résilier plus tôt dans l'été mais Arsenal ne voulait pas (il lui restait un an de contrat). Le discours, c'était : ‘On t'a acheté 80 M€, vis-à-vis des médias, on ne peut pas.’ Ils demandaient de grosses sommes donc ça capotait à chaque fois. Ils ont fini par accepter après la clôture du marché européen. Il ne restait que les pays du Golfe et la Turquie. Mais Arsenal n'a accepté de résilier qu'à la condition où je m'engageais à ne pas rejoindre l'Arabie saoudite. Question d'image. Et il y a eu cette offre de Trabzonspor”, a-t-il expliqué.

Désormais libre de tout contrat bien qu’il ait eu la possibilité de prolonger en Turquie, le vainqueur de la dernière CAN dit aspirer à “un nouveau projet”. Si l’Arabie saoudite reste un projet à moyen-long terme, le concerné espère rester sur le Vieux continent au sortir d'un exercice encourageant (6 buts et 3 passes décisives). “Je ne suis fermé à rien, mais je veux encore montrer que je peux faire quelque chose. Je n'ai pas fini avec l'Europe et le football”, a-t-il affirmé.

Côte d’Ivoire : l’étonnante révélation de Pépé sur son départ d’Arsenal !

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.