De nouvelles révélations invraisemblables sur le gâchis Belaïli

Publié le par Lantheaume Romain

Malgré des qualités largement au-dessus de la moyenne, l'Algérien Youcef Belaïli n'a pas forcément connu une carrière à la hauteur de son talent. La faute à de nombreux écarts, notamment concernant son hygiène de vie.

Cadre de la sélection d'Algérie qui a remporté la CAN 2019, Belaïli a eu une carrière respectable. Reste que la trajectoire en club de l'ailier de 31 ans peut laisser beaucoup de regrets, lui qui n'est jamais parvenu à s'imposer en Europe malgré des qualités indéniables. Après un premier passage éphémère à Angers, le Fennec avait bien retenté sa chance à Brest et à l'AC Ajaccio. Reste que, malgré des fulgurances sur le terrain, ces deux expériences se sont mal terminées en raison d'écarts extrasportifs.

Le manque de professionnalisme du natif d'Oran aurait même pris des proportions insoupçonnées. C'est du moins ce qu'a révélé l'entraîneur algérien Noureddine Zekri, actuellement en poste à Al-Kholood en Arabie Saoudite. Se confiant pour le podcast Offside de la chaîne Echourouk, le technicien a affirmé que Belaïli a eu pour habitude, durant sa carrière, de ne s'entraîner qu'une fois par semaine !

C'est un grand joueur, l’un des meilleurs à avoir joué avec l’équipe nationale algérienne. Malgré le fait qu'il ne s'entraînait qu'une fois par semaine, il arrivait à marquer et à être décisif grâce à son niveau technique élevé. Il était parfois en mesure de jouer sans s'être suffisamment préparé”, a ainsi glissé Zerki.

Il n’a pas été orienté dans la bonne direction”

L'Algérien estime toutefois que Belaïli n'est pas le seul responsable de son échec et que ses clubs et coachs successifs ont également eu leurs torts en lui laissant trop d'indulgence au quotidien et en lui permettant de se reposer sur ses fulgurances balle au pied.

 “Il est un joueur talentueux, avec de grandes capacités, et il a joué dans de grands clubs, mais il n’a pas été orienté dans la bonne direction. (…) Je blâme les responsables des clubs et les entraîneurs qui ont dirigé Belaïli, car ce sont eux qui ont contribué à gâcher certains aspects de son caractère. Les entraîneurs et responsables des clubs où il a joué, surtout en Algérie, manquaient de rigueur et de discipline dans leur gestion de Belaïli », a-t-il conclu.

Après avoir décroché le titre de champion d'Algérie avec le MC Alger la saison passée, Belaïli est retourné durant l'été à l'Espérance Tunis, avec qui il effectue des premiers mois réussis en Ligue des champions africaine mais plus poussifs en championnat.

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Lantheaume Romain

Je suis tombé amoureux du foot africain avec Didier Drogba, puis j’ai découvert Afrik-Foot en 2013. Depuis, nous ne nous sommes plus lâchés !