Oussama Darragi en Suisse, vraiment? Rien n'est moins sûr. Si l'Espérance de Tunis et son meneur de jeu semblent bel et bien en rupture, l'international tunisien a démenti avoir rejoint le FC Sion.
On l'attendait depuis longtemps. Annoncé en France (OM, Lyon, Toulouse), en Russie (FC Kuban Krasnodar, Lokomotiv Moscou, Spartak Moscou), en Italie (Inter Milan), en Allemagne (Werder Brême) en Ukraine (Dynamo Kiev) ou bien encore en Espagne (FC Séville), c'est finalement depuis la Suisse qu'Oussama Darragi découvrira l'Europe.
Ou plutôt “devrait”. Car l'affaire n'est pas entendue. En effet, si le club, actuel 9e (sur dix) d'Axpo Super League, a annoncé l'arrivée du milieu de terrain de l'Espérance de Tunis pour juin 2012, l'international tunisien a lui nié s'être engagé pour les quatre prochaines saisons. Si les contacts sont avérés, ce choix peut paraître surprenant pour le tout frais Ballon d'Or africain local, récent vainqueur de la Ligue des Champions avec les Sang et Or. En effet, le FC Sion est dans l'actualité ces derniers mois pour ses déboires sur tapis vert, après avoir frappé d'un retrait de 36 points en championnat de Suisse, à la suite d'une interdiction de recrutement ignorée par les dirigeants valaisans.
Une chose est sûre: la rupture entre le joueur de 24 ans et le club tunisien semble consommée. En effet, selon la presse locale, Darragi aurait négocié et signé un pré-contrat dans le dos des dirigeants de l'EST. Et Hamdi Meddeb, le tout puissant dirigeant taraji, serait remonté contre Darragi, dont le contrat expire en juin. Des rumeurs font état même d'une consigne de Hamdi Meddeb de ne plus laisser Oussama Darragi refouler les terrain du parc B.