Journaliste auteur d'une enquête au cœur de la corruption à la FIFA qui a fait sensation, et dont il a publié deux livres, Andrew Jenkins est au premières loges pour assister au spectacle actuel au sein d'une instance dirigeante du ballon rond sur laquelle sont braqués les regards des justices suisse et américaine. Alors que Sepp Blatter, a vu une procédure judiciaire être ouverte à son encontre et que son poste actuel de président de la FIFA est remis en question avant les élections de février 2016, Issa Hayatou est souvent cité comme possible successeur, le temps d'assurer l'intérim jusqu'au scrutin.
Une idée bien saugrenue pour l'Ecossais de 73 ans, qui estime que le président de la Confédération africaine de football baigne lui aussi dans des affaires de corruption, qui n'ont pas encore éclaté. “Mais Hayatou est aussi corrompu. J’ai son nom sur la liste des gens qui ont reçu des pots-de-vin de la part d’ISL (International Sport and Leisure, une société de marketing sportif, basée en Suisse, proche de la FIFA et du Comité international olympique, déclarée en faillite en 2001, ndlr)“, a indique Jennings à l'AFP. “Et comme dans toute famille mafieuse, Blatter n’a rien fait contre lui.“
