Le Soudan du Sud fait machine arrière. Appelé à élire le président de la FIFA, comme chaque pays-membre, la Fédération sud-soudanaise (SSFA) avait dans un premier temps indiqué apporter son soutien au Suisse Gianni Infantino, se mettant ainsi en porte à faux avec la position officielle des fédérations du continent, qui se sont rangées derrière le Sheikh Salman sous l’impulsion de la CAF.
Dans un communiqué, la SSFA est revenue sur sa décision et assure qu’elle “s'engage à suivre la décision du comité exécutif de la CAF de soutenir Sheik Salman. Nous tenons à présenter nos excuses à toutes les associations membres de la CAF et à notre candidat à la présidence de la FIFA Sheikh Salman“, poursuit l’instance qui a justifié ce revirement en disant qu’elle avait effectué la première annonce alors qu’elle n’était pas encore informée de la décision prise par la CAF le 5 février dernier. Quelques jours auparavant, l’Egypte avait elle aussi effectué une volte-face, en étant d’abord considérée comme un soutien du Prince Ali avant de démentir cette information.