Al-Ahly du Caire et Cotonsport de Garoua disputent dimanche, dans la capitale égyptienne, la manche aller de la finale de la 12ème édition de la Ligue des champions d'Afrique de football.
Cette compétition n'est pas seulement courue pour le trophée en jeu ou le prestige qui s'y attache, mais également le pactole de un million de dollars attribué au vainqueur.
Voilà donc une motivation supplémentaire pour les deux équipes de se surpasser pour succéder à l'Etoile sportive du Sahel de Tunisie, lauréate de la dernière édition.
Le finaliste malheureux ne sera pourtant pas si mal loti, puisqu'il empochera la somme de 665.000 dollars dont 35.000 dollars pour sa fédération. L'accession en demi-finales donnait droit à une prime de 427.500 dollars.
Le palmarès des deux finalistes
Al-Ahly, qui a été désigné “club du siècle” par la Confédération africaine de football (CAF) en 2000, a déjà remporté cinq fois le trophée des clubs champions d'Afrique.
Les Egyptiens ont en effet remporté deux fois l'ancienne Coupe d'Afrique des clubs champions (1982 et 1987) et trois fois la Ligue des champions (2001, 2005 et 2006). Ils ont également disputé quatre finales consécutives de Ligue des champions.
Al-Ahly compte en outre quatre Coupes d'Afrique des Coupes à son palmarés.
Quant au Cotonsport de Garoua, il accède pour la première fois à une finale de Ligue des champions, sa meilleure performance au niveau africain étant une finale de Coupe de la Confédération perdue en 2003 contre le Raja de Casablanca.
Cotonsport est un club jeune, fondé seulement en 1986, mais qui a réussi en peu de temps à détrôner les ténors du football camerounais que sont le Canon et le Tonnerre de Yaoundé ou l'Union de Douala.
L'équipe du Nord Cameroun a remporté neuf titres de champion du Cameroun dont six consécutivement. Cette année, elle a encore réalisé le doublé coupe-championnat.
Face à Al-Ahly, elle pourra s'appuyer sur un passé camerounais riche de quatre titres de champion d'Afrique obtenus par Oryx de Douala, qui a remporté la première édition en 1964, le Canon de Yaoundé (1978 et 1980) et l'Union de Douala (1979).
