Rayan Cherki jouera-t-il un jour avec l'Algérie ? La question que beaucoup d'amateurs du Lyonnais se posent des deux côtés de la Méditerranée lui a été directement adressée, après le quart de finale aller de la Ligue Europa opposant l'OL à Manchester United (2-2). Et sa réponse rencontre un écho positif chez les supporters des Fennecs…
Un message énigmatique… mais qui résonne
Auteur de l’égalisation des Gones face aux Red Devils dans le temps additionnel (2-2), Rayan Cherki a répondu aux questions de beIN Sports Mena après la rencontre. D'abord complimenté sur sa prestation, il a mis en avant le collectif :
“C’est bien, on est une bonne équipe à regarder. Après, je pense qu’il faut regarder toute l’équipe, l’attention ne doit pas être que sur moi“
Puis, interrogé sur les nombreux supporters algériens qui le suivent et espèrent le voir un jour sous le maillot des Fennecs, le jeune talent lyonnais a lâché :
“Et concernant l’Algérie : chaque chose en son temps.”
Une déclaration aussi brève qu’énigmatique… mais qui a immédiatement fait le tour de la toile. En Algérie, le message a été reçu cinq sur cinq. Le “like” appuyé de Saik Fellak, responsable de la communication de la FAF (Fédération algérienne de football) sur X, n’a fait que renforcer l’idée que le dossier Cherki est plus que jamais ouvert du côté d'Alger.
Un contexte palpitant
Non retenu avec l’équipe de France pour le rassemblement de mars malgré des prestations constantes en club – meilleur passeur de Ligue 1 et de Ligue Europa avec 8 unités dans chaque compétition – Cherki voit sa situation scrutée de près. Le Lyonnais est désormais à un tournant de sa carrière internationale.
La France hésite. L’Algérie attend.
Avec ses 22 capes chez les Espoirs et son vécu dans les sélections françaises, Cherki reste un profil suivi par la FFF. Mais les portes des A semblent toujours closes à court terme, Deschamps lui préférant d'autres profils comme Michael Olise, Bradley Barcola ou Désiré Doué à son poste.
De l’autre côté, l’Algérie lui offrirait un statut de titulaire quasi-assuré, et potentiellement un rôle central pour la prochaine CAN et les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, dans lesquels les Verts sont très bien partis. La tentation est grande, et ses mots suggèrent qu’une réflexion est bien en cours.
Vers un été décisif ?
Cependant, sa réponse reste volontairement évasive, et il est très difficile d'imaginer Cherki refuser un appel de Didier Deschamps si celui-ci venait à survenir…
La CAN 2025 approche à grands pas. Et si Cherki veut en faire partie avec l’Algérie, une décision rapide devra être prise.