Alors que l'Algérien Omar Rafik, au coeur des polémiques pour avoir refusé l'Algérie, s'éclate au Qatar, une révélation sur son avenir en club vient ternit ses relations avec l'émirat.
C’est une affaire qui fait grand bruit en Algérie et dans le golfe Persique. Alors que son nom figurait dans la liste élargie du sélectionneur Vladimir Petkovic pour le rassemblement de mars, le jeune ailier prometteur d’Al Shamal SC, Omar Rafik, a fait savoir qu’il renonçait à représenter l’Algérie… à seulement 21 ans. Une décision aussi brutale que suspecte.
Omar Rafik s’est révélé au Paradou AC avant de prendre la direction du Qatar en 2023. Très vite intégré à l’effectif d’Al Shamal, il réalise une saison aboutie aux côtés d’un certain Baghdad Bounedjah, avec 6 buts et 3 passes décisives en 21 apparitions.
Derrière cette affaire, une explication semble se dessiner. Omar Rafik préparerait une naturalisation qatarie, dans le but de représenter l’équipe nationale du Qatar à l’avenir. Un processus facilité par sa régularité dans le championnat local et son profil apprécié par les instances sportives du pays hôte de la Coupe du monde 2022.
Un transfert bloqué cet hiver
Mais un autre élément invite à porter un autre regard sur cette situation. Selon le journaliste algérien Ishaq Chebli, Omar Rafik avait reçu une offre concrète d’un club belge ambitieux lors du dernier mercato hivernal. Un transfert qui aurait pu relancer sa carrière européenne… mais qui n’a pas vu le jour. Officiellement, c’est son club qui a refusé de le libérer. Officieusement, certains soupçonnent une pression extra-sportive, dans un contexte où le Qatar souhaite verrouiller ses futurs talents.
Coincé entre une ambition sportive légitime et des intérêts politiques plus larges, Omar Rafik se retrouve au cœur d’un jeu de pouvoir qui le dépasse peut-être… à seulement 21 ans.
