Eliminé en Ligue des champions dès les 8es de finale, Manchester City devra attendre la saison prochaine avant de revenir sur la scène européenne. A l'issue de la défaite face au Barça lors de la manche retour (2-1), Yaya Touré ne cachait pas sa déception, mais n'a pas manqué de fustiger l'arbitrage du Français Stéphane Lannoy.
Yaya Touré l'a un peu mauvaise. Battue mercredi en 8e de finale retour de la Ligue des champions par le Barça (2-1), son équipe de Manchester City a quitté la compétition après s'être déjà inclinée à l'aller (0-2) non sans avoir démérité. De quoi laisser des regrets aux hommes de Manuel Pellegrini et plus particulièrement à l'international ivoirien, qui retrouvait la pelouse du Camp Nou.
“Ça n'a pas été facile émotionnellement de jouer contre le Barça, mais je suis ravi de la réaction des supporters (…) Je ne peux pas nier que sur les deux matches, Barcelone était meilleur. Notre rôle désormais est de travailler très dur pour être prêt pour ce type de défis l'année prochaine“, a indiqué l'international ivoirien sur le site officiel de l'UEFA.
Fair-play dans un premier temps, le milieu de terrain l'a été beaucoup moins par la suite au moment d'évoquer l'arbitrage de la partie. Dans son viseur, le juge central qui a mené les débats : Stéphane Lannoy. “Ce soir nous avons compris qu'il fallait un bon arbitre. Si seulement nous avions eu deux bons arbitres lors de ces deux matches“, a-t-il regretté.
Un tacle adressé à l'officiel français, coupable de plusieurs “oublis” des deux côtés lors de la rencontre et passé à côté de son sujet. L'arbitre, a notamment oublié un penalty à chacune des deux équipes et refusé un but valable à Neymar. Beaucoup trop au moment où les sifflets français sont sous les feux des projecteurs et qu'aucun arbitre de Ligue 1 ne sera au Mondial 2014.
“Cette décision (de ne sélectionneur aucun arbitre français pour la Coupe du monde, NDLR) nous démontre que notre arbitrage, actuellement en pleine réforme, doit encore accomplir du travail pour faire partie du plus haut niveau international“, concédait le président de la Fédération française Noël Le Graet en janvier dernier. Il va désormais passer à l'action pour éviter un nouveau camouflet.
