Le Maroc crie au racisme après des propos polémiques sur Brahim Diaz

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L’opinion marocaine n’a pas apprécié les propos d’un ex-dignitaire de la Fédération espagnole de football (RFEF) sur Brahim Diaz.

Depuis plusieurs mois, Brahim Diaz fait le bonheur du Real Madrid, dont il était encore le héros mardi dernier en Ligue des champions, avec un but sensationnel inscrit pour la victoire contre l’Atlético Madrid en huitième de finale aller (2-1). 

L’équipe du Maroc n’est pas en reste. Le joueur de 25 ans a aidé cette dernière à survoler les éliminatoires de la CAN 2025, en inscrivant 5 réalisations en 4 matchs. Au royaume, c’est la coqueluche absolue des supporters.

C’est pratiquement dire si on ne touche pas au virtuose des Lions de l’Atlas (8 sélections, 7 buts). Alors, lorsque Albert Luque, un ancien membre de la Fédération espagnole (RFEF), croit savoir que le natif de Málaga regrette d’avoir choisi de représenter le Maroc plutôt que l’Espagne, cela fait des étincelles.

“Une réflexion raciste et paternaliste”

“Est-ce que ça lui a fait mal ? Je pense que ça lui a fait le plus mal de ne pas avoir remporté l’Euro”, a-t-il en effet affirmé, en référence au sacre continental de la Roja l’été dernier. “Une réflexion raciste et paternaliste”, a fustigé dans la foulée Le360 Sport par exemple. D’autant plus qu’à la suite, l’ancien attaquant a jugé que “ce n’est pas la même chose de jouer avec l’Italie qu’avec le Kenya”.

Brahim Diaz a opté pour le Maroc en mars 2024, alors qu’il était la priorité de tout le royaume, à l’inverse de l’Espagne, alors encline à lui accorder seulement un second rôle. Éligible avec avec les Lions de l’Atlas de par l’origine de ses parents, le polyvalent offensif avait joué à une seule reprise avec l’Espagne, le 8 juin 2021, pour la victoire 4-0 contre la Lituanie. Un succès portant d’ailleurs la marque de son seul et unique but avec le Roja.

Le Maroc crie au racisme après des propos polémiques sur Brahim Diaz

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.